Cet article est un article invité de Marie Lalande, auteur de « Laisse couler ta rivière », et d’Olivier Morel, du site publiersonlivre.fr

 

 

 

 

 

L’écriture de mon roman

 

Lectrice du blog Aproposdecriture, je venais de publier mon livre sur Amazon en auto-édition et j’ai proposé à Marie-Adrienne de vous faire part de mon expérience. Elle a accepté. Encore un immense merci.

 

Avant cela, mes lectures m’avaient poursuivie et toujours cette idée en tête : devenir un jour écrivain.

Durant un temps, j’ai écrit des romans qui ont tous fini dans un placard après avoir été refusés par différentes maisons d’édition. Bref, le chômage puis la retraite venue, je me suis dit qu’il serait bien de renouer avec la prose. Mais pas n’importe comment.

 

J’ai d’abord cherché à améliorer mon style.

J’ai navigué pendant plus de 5 ans sur de nombreux sites de conseils en écriture – celui de Marie-Adrienne en tête. J’ai souvent écrit des commentaires signés « Marité ». Aujourd’hui, je publie sous le pseudonyme de Marie Lalande. Mon roman s’appelle Laisse couler ta rivière.

 

J’ai donc lu et relu les nombreux conseils distillés sur Aproposdecriture. J’ai pris mon temps, fait la chasse :

 

 

Cinq années à surfer sur les conseils jusqu’à ce que je me jette à l’eau. Nul doute qu’à 60 ans (et même un peu plus), j’ai eu ce lot de joies et de désillusions qui jalonnent une vie et qui peuvent inspirer le processus d’écriture.

 

 

Les attentats m’ont pour un temps éloignée du roman policier. J’ai eu envie d’écrire un roman sentimental. Un roman d’amour jusqu’à ce que je me souvienne qu’un roman n’existe pas sans conflit. Mon roman est moins rose qu’il n’y paraît. J’ai donc imaginé Mathilde sur le point de marier sa petite-fille. A deux jours de l’événement, elle se souvient de sa jeunesse au rythme des slows qui ont enchanté ou désenchanté ses amours et de cette rupture aux conséquences si dramatiques qu’elle n’ose en parler à sa fille.

 

Le roman terminé, (deux ans de travail !!! ) j’ai eu la chance de pouvoir le confier à une amie dont le frère est correcteur de manuscrit.

 

Relu et corrigé, il ne manquait plus qu’à s’occuper de l’édition.

J’avais entendu parler d’Aurélie Valognes qui a publié son premier livre en autoédition sur Amazon et qui a un contrat aujourd’hui avec une maison d’édition parisienne

 

Je suis allée sur Amazon. Et lorsque j’ai voulu mettre mon roman en ligne, je me suis rendue compte très très vite que je n’y arriverai pas. Je n’ai rien compris.

 

 

Moi et l’informatique : deux mondes

 

J’ai commencé à m’intéresser aux autres sites : lulu.com, et d’autres encore. J’hésitais toujours.

 

En faisant des recherches, je suis tombée sur le site d’Olivier Morel publiersonlivre.fr.

Son « CV » m’a plu. J’ai fait appel à lui. Il était aussi le moins cher.

 

Je lui ai passé commande de deux packs :

 

Le premier concernait la mise en ligne du roman, la conception, de la couverture. Rien à dire. Monsieur Morel m’a proposé plusieurs projets dans un laps de temps plutôt réduit et ses propositions de maquettes professionnellement très soignées. Sans lui, je n’aurais jamais su mettre en ligne mon roman, encore moins concevoir une couverture. Écrire un roman est une chose, le concevoir sous forme de produit destiné à la commercialisation en est une autre

 

Le second pack vise à booster la commercialisation du roman. Elle débute. Sur ses conseils, j’ai crée ma page Facebook. Pas simple d’approcher la bête (Facebook…!!!) . Nous n’en sommes pas encore au stade des embrassades, ni du flirt. Je l’approche timidement, de peur de commettre des impairs. Je courtise mon bel inconnu avec des yeux de biche. Je n’ai pas encore accepté de lui céder une partie de mes nuits. Cela viendra-t-il ? L’avenir me le dira.

 

Sur les conseils d’Olivier Morel, j’approche les groupes de lecture.

Il m’a d’ailleurs fourni une liste importante de blogueurs littéraires avec leurs spécialités. J’ai réussi à proposer mon roman à Nathalie du groupe de lecture « Nos plus belles lectures ».

 

La première critique est tombée.

 

« Bonjour à tous, je viens de terminer Laisse couler ta rivière de Marie Lalande et je vous livre mon ressenti.
J’ai beaucoup aimé cette belle histoire de vie et d’amour. Mathilde nous raconte son histoire à l’aube du mariage de sa petite-fille. Elle se laisse emporter dans ses souvenirs nous contant ses premiers émois, ses déceptions amoureuses, les trahisons d’êtres chers et sa passion pour son métier d’étalagiste. Un roman très bien écrit, de jolies descriptions, des références musicales qui jalonnent certains passages et de nombreux personnages attachants. Des rencontres enrichissantes qui permettent à Mathilde d’avancer dans la vie, des leçons de vie souvent tristes, mais qui apportent des éclaircies et une très jolie phrase comme un hymne de vie : « Laisse couler ta rivière et puisse la vie te donner encore le goût d’aimer et de t’émerveiller ». Puisse ce retour vous donner envie de lire ce roman rempli d’amour et d’optimisme, car ne dit-on pas qu’après la pluie vient le beau temps ?
».

 

Le reste est à venir… Mais vous savez quoi ? Un roman, c’est comme un amant : il vous regarde, vous épie, vous suggère des personnages, vous prend dans ses bras, vous réveille la nuit pour vous suggérer une idée, une phrase, vous secoue quand vous ne croyez plus en vous, vous adore quand vous pensez avoir écrit la plus belle phrase du monde. Sa présence vous guide. « Ses prunelles captent cette jolie couleur qui oscille entre ce bleu et ce gris et qui nappe parfois nos lacs à l’heure où la vie s’éveille, forgée d’hiers[1] et de demains.  » – extrait du roman -, mais pourquoi pas ne pas l’attribuer à cet amour sans fin de l’écriture et d’imaginer une muse et son regard si bienveillant ?   Et quand vous croyez en avoir fini avec cet amant, il vous réveille la nuit pour vous dire que si vous l’avez aimé, d’autres devraient avoir la chance de le croiser, le tenir entre ses doigts, le feuilleter, le lire, le poser, puis le reprendre.

 

Je me permets de porter à votre connaissance ce lien Amazon :

https://www.amazon.fr/Laisse-couler-rivi%C3%A8re-Marie-Lalande-ebook/dp/B07QX7WPP6/ref=sr_1_1?

 

[1]Hier est invariable. L’emploi du pluriel est volontaire.

 

 

Témoignage d’Olivier Morel :

 

Marie Lalande m’a contacté, comme beaucoup d’autres auteurs, pour réaliser son rêve : publier son livre de manière professionnelle, et trouver des lecteurs. C’est avec plaisir et passion que je l’ai accompagnée tout au long de son parcours :

 

  • création de la couverture,
  • mise en page,
  • publication en e-book et en livre Broché
  • promotion du livre.

 

L’auto-édition apporte la liberté et l’autonomie qui manquait dans les circuits traditionnels de l’édition. Elle permet de publier et diffuser son livre sur les librairies en ligne, au format papier et au format numérique, sans avoir de stocks (impression à la demande) et en un temps record. Le livre est généralement en vente en quelques jours.

 

Dans la jungle des solutions (compte d’éditeur, compte d’auteur, plateformes d’auto-édition, services d’auto-édition …), il est important d’avoir des repères. Beaucoup d’auteurs sont frustrés par le faible niveau de ventes de leur livre.

 

Qui dit facilités, dit aussi obligations : l’auteur en auto-édition doit se faire connaître, car personne ne l’attend. Indépendant, il doit créer sa notoriété. Je répète souvent aux auteurs qu’il faut « passer autant de temps à promouvoir qu’à écrire ». Cela leur fait un peu peur, c’est pourtant essentiel.

Il faut construire sa posture d’auteur, identifier clairement le genre littéraire où l’on écrit, et savoir comment trouver les lecteurs qui correspondent à ce genre. Il ne sert à rien de déployer des efforts immenses sur Facebook, si la communauté ciblée est mauvaise.

 

L’auto-édition a de beaux jours devant elle, et chaque auteur a ses motivations : certains veulent vendre 1000 livres, d’autres veulent s’accomplir et avoir des retours de lecteurs pour progresser dans l’écriture. Dans tous les cas, il s’agit d’un projet accomplissant.

 

Entre les blogs d’écriture et notre blog sur la publication, il n’y a qu’un pas, et je remercie Marie-Adrienne de nous permettre de présenter l’auto-édition, par ceux qui la vivent.

 

 

Mon petit mot :

cet article est intéressant.

On ne peut pas toujours tout faire seul. Se faire aider fait souvent gagner beaucoup de temps, évite de grosses erreurs et de nombreuses désillusions.

 

À vos succès d’écriture…

 

 

 

 

 

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