Avant de me lancer dans ce nouvel article traitant des 4 erreurs à ne pas commettre dans votre roman, faisons un petit rappel :
Il est toujours temps de participer au 17e concours de nouvelles organisé pour le 10e anniversaire du blog : cliquez sur le lien pour découvrir le règlement et le thème.
Il vous reste encore 15 jours… Après le 4 août minuit, il sera trop tard. Alors, à vos claviers !
Ceci étant dit, voyons quelles erreurs il faut éviter pour votre roman…
Ecrire un roman n’est pas simple, je ne vous apprends rien. Et les difficultés ne manquent pas. Vous le savez également. Mais il est des erreurs qu’on peut éviter. Elles sont mêmes récurrentes alors mieux vaut être averti et éviter de tomber dans le piège car vous ne duperez pas vos lecteurs !
1re erreur : multiplier les détails et les descriptions inutiles
On peut être tenté de vouloir détailler un décor, une personne ou autre. Mais de vous à moi, vos lecteurs se fichent bien de savoir que votre héros s’assoit sur un fauteuil défraîchi de velours marron pas plus qu’ils n’ont besoin de connaitre la pièce où se trouve ce dit fauteuil dans les moindres détails. Ils n’ont pas besoin non plus de connaitre chaque action de vos personnages. Que vous ayez détaillé pour vous durant votre préparation, ok, mais épargnez vos lecteurs. Vous risquez de les saouler, de les abreuver de détails inutiles qui n’apportent rien à votre histoire.
Votre rôle d’auteur est d’écrire efficace et de laisser une place à l’imagination de vos lecteurs. Alors détails et descriptions… ok, si et seulement si ils ont une utilité pour votre récit et font avancer l’histoire. Sinon… taillez dans le texte !
2e erreur : se laisser aller au verbiage.
Cette erreur est un peu en lien avec la précédente. Là encore, on peut être tenté d’allonger une scène en ajoutant des moments, des phrases, des mots, des dialogues parfois juste pour allonger le texte… STOP !
Si vous souhaitez garder votre lecteur, restez concis et choisissez les mots justes. Si vous pouvez retirer un mot d’une phrase sans nuire au sens… retirez-le !
Vous allez me dire, « ce n’est pas trop méchant, après tout, les erreurs 1 et 2 peuvent se corriger à la réécriture »… C’est vrai mais essayez d’ores et déjà, de résister à la tentation d’en rajouter encore et encore. Votre travail d’écriture sera plus facile et plus rapide !
Une petite remarque : quand je parle de mot juste, pensez aussi à la cohérence avec l’époque où se situe votre histoire. Exemple, dans le maquis, les hommes portaient des brodequins et une canadienne. Je veux dire par là, que parfois, il faut affiner son choix de mots et ne pas oublier qu’ils s’insèrent aussi dans l’Histoire.
3e erreur : multiplier les répétitions
Evitez de dire deux fois la même chose, même si vous pensez le faire sous des formes différentes. Les répétitions, en trop grand nombre, alourdissent un texte. Il est possible de les éviter en recourant à des expressions anaphoriques qui assurent la reprise du thème et la structuration du texte. Une fois que vous avez donné l’information à votre lecteur, poursuivez et privilégiez la fluidité.
J’avais déjà traité le sujet de la répétition. Vous pouvez relire l’article plus détaillé en cliquant sur le lien :
https://www.aproposdecriture.com/eviter-les-repetitions
4e erreur et non la moindre : bâcler le dénouement
Je suis sûre que vous avez déjà connu cette situation. Vous lisez un super roman et la fin est bof bof.
Qu’est ce que vous ressentez ? Vous êtes déçu, non ?
Alors finissez votre roman avec brio. Je n’ai pas dit que votre fin doit absolument être extraordinaire mais elle doit être bien amenée. Soignez donc la fin de votre roman. Je sais qu’après tant de mois d’écriture, on peut être tenté d’en finir vite. Mais vous laisserez une mauvaise impression et après tant d’efforts, c’est juste dommage ! Alors prenez soin de laisser un bonne impression à vos lecteurs et donnez leur déjà l’envie de se plonger dans votre prochain roman !
À vos succès d’écriture…
Merci Marie-Adrienne pour ce rappel indispensable. En plus moi je m’inspire des 9 règles que le célèbre écrivain Harry Québert enseigne au jeune écrivain Marcus Golman dans le roman de Joël Dicker « L’affaire Harry Québert ». Je trouve que c’est bien pensé et tout à fait pertinent.
Merci pour vos bons conseils, au plaisir de vous lire bientôt.
Isabelle
Merci pour cet article. J’ai justement des difficultés avec l’erreur n°1 : lorsque j’écris mes descriptions, soit on me dit qu’elles sont trop courtes, soit on me dit qu’elles sont trop longues !
Mais moi, dans mes romans, je ne détaille que les personnages et quelques lieux importants de l’histoire. C’est bien ce qu’il faut faire, non ?
Bonjour
Les détails ne sont pas à livrer d’un bloc dans une description, on peut les distiller au fur et à mesure du récit, au fil de l’histoire, selon les besoins.
A vos succès d’écriture
Désolée de vous répondre si tard, je n’avais pas vu votre message.
Merci pour votre commentaire !