Si vous suivez ce blog, vous savez certainement que j’ai déménagé il y a deux mois. Pourquoi je vous en parle là maintenant ? Parce qu’un déménagement est toujours synonyme de cartons (ça, c’est le point négatif) mais aussi de découvertes (ça, c’est le point positif)  !

 

 

 

 

 

En effet, j’ai retrouvé des tas de documents mis de côté (probablement avais-je déjà l’idée de partager à l’époque !)
Mais venons-en au fait… qu’ai-je retrouvé de si intéressant à vous partager ?
 

 

Je reçois souvent des mails de personnes déçues par leur première expérience avec les maisons d’édition. Certes après avoir tant trimé sur son roman, on espère toujours un contrat d’édition. Mais voilà, ce n’est pas si simple, les refus s’enchaînent… la déception grandit… le renoncement guette parfois.
 

 

À ce stade, on se demande souvent comment font les autres et si sans recommandation on peut vraiment être édité ?
 

 

Le 1er livre des écrivains

 

 

En réalité, on imagine souvent que tout est toujours facile pour les autres et pourtant…
J’ai retrouvé un document dans lequel vingt auteurs racontent leur premier livre. Vous verrez que rien n’a pas été simple… La plupart ont connu des déboires, les  mêmes que les vôtres si tous sont désormais des auteurs reconnus.
 

 

Le 1er livre des écrivains (PDF à télécharger).

 

 

Lisez ce document, tirez-en quelques enseignements.
 

 

J’ajoute cette histoire très récente
Le parcours du premier roman d’Anton Beraber, jeune auteur de 30 ans publié chez Gallimard, a de quoi faire rêver celles et ceux qui souhaitent, secrètement ou non, être un jour publiés.
 

 

La Grande Idée, sorti le 23 août, a connu le parcours idéal. Accepté après avoir été envoyé par la poste, sans aucune recommandation, ce texte de 570 pages a tout de suite séduit la prestigieuse maison d’édition, qui l’a programmé pour la rentrée littéraire.
 

 

Anton Beraber a passé six ans sur son roman, tout en travaillant en parallèle sur d’autres travaux, des récits courts, des essais de traduction. Habitant au Caire, il a envoyé son manuscrit à peu de maisons d’édition. Une décision mûrement réfléchie : « On se dit toujours qu’en multipliant les enveloppes on accroît ses chances de réussite : c’est certainement faux, pour deux raisons. La première est que les maisons d’édition susceptibles d’accepter l’un de mes textes sont peu nombreuses, et que je les connais depuis longtemps pour avoir assidûment fréquenté leur catalogue. La seconde est le prix de ces envois : entre l’impression, la reliure, la papeterie, le double affranchissement pour se faire retourner le texte, on en arrive à dépenser des sommes conséquentes. »
 

 

Il a donc suivi « une procédure rigoureuse » : « douze envois aux maisons d’importance puis, au retour des manuscrits 5 à 8 mois plus tard, douze envois à des maisons moyennes, aux lignes plus ciblées mais dont les moyens sont limités ». Après avoir envoyé son texte « dans les premiers jours de septembre [2017] », il a été contacté « courant octobre » par la maison Gallimard « pour l’avertir que son texte allait être soumis au comité de lecture quelques semaines. Il a cru à une plaisanterie ».
 

 

Entre 6 et 8000 manuscrits par an

 

 

Si tous les manuscrits ne connaissent pas un tel destin, les maisons d’édition s’organisent pour ne rien rater : « Quand les gens disent qu’il faut être recommandé ou que les éditeurs n’ouvrent pas les paquets, c’est totalement faux », explique Antoine Gallimard, président des éditions du même nom. « On reçoit entre six et huit mille manuscrits par an. Ils sont systématiquement tous regardés, ouverts et feuilletés. Dès que l’on pense qu’il y a un intérêt, ils sont lus attentivement et parfois même relus. »
 

 

Ça rassure… car souvent l’on doute !
 

 

Maud Simonnot, éditrice de La Grande Idée, affirme que la plupart des premiers romans que Gallimard publie sont arrivés par la poste. Une fois examiné par des lecteurs, externes comme internes, le manuscrit passe au comité.
 

 

Le prix « Envoyé par la poste »

 

 

Créé en 2015 et doté de 2500 euros par la Fondation d’entreprise La Poste, le prix « Envoyé par La Poste » récompense chaque année un ouvrage « découvert par un éditeur sans autre recommandation que le talent de l’écrivain, qui a été adressé à son comité de lecture par voie postale« .
 

 

Intéressant, non ?
 

 

À vos succès d’écriture…

 

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