Il est temps de prendre une pause d’écriture !
Chers lecteurs, il est temps pour Aproposdecriture de se reposer un peu !
Chers lecteurs, il est temps pour Aproposdecriture de se reposer un peu !
Ça y est… après plusieurs demandes, je déclare donc ouvert le 8e concours de nouvelles du blog Aproposdecriture !
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Aujourd’hui, c’est relâche ! Le soleil est de retour et ça met des idées de vacances dans la tête…
J’ai pensé que quelques jeux de mots vous feraient plaisir.
Qu’en dites-vous, ça change, non ?
Les commettez-vous ?
Vérifiez-le en choisissant, à chaque fois, entre deux propositions.
Diriez-vous, écririez-vous :
Il faut mieux ou il vaut mieux ?
L’eau bouillera ou l’eau bouillira ?
Avoir à faire à quelqu’un ou avoir affaire à quel qu’un ?
Je vous rends votre livre tel que ou je vous rends votre livre tel quel ?
Mets-toi au travail de suite ou mets-toi au travail tout de suite
Corn ment les pallier ? ou comment y pallier ?
Je m’époumone et je détonne ou je m’époumonne et je détone?
Un athé courbattu ou un athée courbatu ?
Il ne sait que faire, il ne sait pas quoi faire ou i Il ne sait quoi faire, il ne sait que faire
On cause à une personne ou on cause avec une personne
Je le ferai de façon que ou je Ie ferai de façon à ce que ?
En égard à la situation ou eu égard à la situation ?
Je me rappelle un détail ou je me rappelle d’un détail ?
Vous pouvez jouer seul, contre un adversaire, ou à deux contre deux.
Choisissez un mot.
Avec ses lettres, fabriquez d’autres mots de 2, 3, 4, 5 lettres ou plus, autant que vous pourrez.
Vous pouvez, si nécessaire, accentuer les lettres qui ne le sont pas dans le mot de départ. Fixez des délais : 30, 45 ou 60 minutes.
Alors… combien fabriquerez-vous de mots avec les lettres du mot, exceptionnellement ?
La langue française a accueilli au cours des siècles bien des termes issus de langues étrangères, et continue de le faire ! Savez-vous de quelles langues sont originaires les mots de ce texte suivis d’un astérisque ?
Assise sur son fauteuil*, vêtue de gris* et de bleu*, jupe* et jaquette* en coton* doux, babouches* blanches*, elle buvait son sirop* à la vanille*.
Elle mangea du crabe* avec du bon pain frais livré par le boulanger* et des beignets d’aubergine*. Tant pis pour le caviar* hongrois*, grommela*-t-elle !
Un vrai banquet* quand même, avec un fond de musique de luth*, terminé par de la marmelade* d’ananas* et des cajous* pilés. Elle refusa les mangues* et les bananes*.
C’était une sentimentale*. Elle adorait ses trois chérubins*, de vrais anges, des séraphins*. Quel tohu-bohu* ils faisaient, fantasques* et batifolants*!
À vous de mettre au pluriel les noms qui suivent. Pas toujours simple !
Chandail :
Épouvantail:
Gouvernail :
Soupirail :
Bonhomme :
Gentilhomme :
Monseigneur :
Mademoiselle :
Landau :
Tuyau :
Clou :
Bijou :
Réveille-matin :
Abat-jour :
Aide-mémoire :
Garde-fou :
Maximum :
Erratum :
Soprano :
Solo :
Méhari :
Targui :
Pas si simple, hein ?
Dans ce nouvel épisode de la série « L’Alchimie du roman », Jean-Philippe Depotte analyse « Sa Majesté des mouches », de William Golding
William Golding est né le 19 septembre 1911 à St Columb Minor dans les Cornouailles. Il étudie à l’université d’Oxford et obtient un diplôme de littérature anglaise. Il devient enseignant.
Comme beaucoup d’hommes de sa génération, il est mobilisé en 1940 dans la Royal Navy . Il commence à écrire quelques textes. En 1944, il participe au débarquement sur les côtes française.
Après la guerre, il reprend son poste d’enseignant à Salisbury. Il exerce de 1945 à 1962, date à laquelle il se retire à la campagne près de Salisbury pour se consacrer à ses travaux d’écriture.
Son premier roman » Sa Majesté des mouches » reste son livre le plus connu. Il a néanmoins obtenu le prix Booker en 1980 pour Rites de Passage – 1er tome de sa Trilogie maritime, et le prix Nobel de littérature en 1983.
William Golding a été fait commandeur de l’ordre de l’Empire britannique (CBE) en 1961 et chevalier (anobli) en 1982.
L’auteur anglais est mort le 19 juin 1993 à Perranarworthal.
À propos du « Sa Majesté des mouches » de William Golding
D’abord refusé par de nombreux éditeurs, Sa Majesté des mouches (titre original : Lord of the Flies) a été publié en 1954. Il paraît en France en 1956. Le succès est rapide et international
Le roman a fait d’ailleurs l’objet de deux adaptations cinématographiques, dont l’une due à Peter Brook en 1963 et une autre en 1990 ainsi qu’une adaptation théâtrale en 1996.
Comme à son habitude, Jean-Philippe Depotte analyse le roman selon quatre éléments :
• L’Eau, c’est le Style.
C’est la plume de l’écrivain, la poésie, la beauté du langage et le simple plaisir de lire de belles phrases.
• L’Air, c’est la Fiction.
C’est l’invention, qui prend deux formes, en général : l’intrigue (l’histoire que l’on raconte) et les personnages.
• La Terre, c’est le Milieu que décrit le roman.
C’est une époque ou c’est un lieu. C’est ce qu’apprend le lecteur sur la réalité que décrit le roman.
• Enfin le Feu, c’est le Message.
C’est la raison pour laquelle l’auteur a écrit son roman. C’est le message qu’il a voulu transmettre à son lecteur. Une philosophie, une morale ou, simplement, un sentiment, une impression.
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Découvrez la vidéo (12’36) :
Merci à Jean-Philippe Depotte pour son analyse. Pour ma part, je n’ai jamais lu ce livre.
Et vous ? Qu’en avez-vous pensé ?
Le moment est venu de dévoiler les gagnants du 7e concours de nouvelles organisé par Aproposdecriture. (suite…)
Je me suis posé cette question, il y a quelques jours en regardant les informations…. (suite…)