Jouons avec les mots…

Jouons avec les mots…

Aujourd’hui, c’est relâche ! Le soleil est de retour et ça met des idées de vacances dans la tête…

 

 

 

 

 

J’ai pensé que quelques jeux de mots vous feraient plaisir.

Qu’en dites-vous, ça change, non ?

 

Jeu 1 : Des fautes fréquentes

Les commettez-vous ?

Vérifiez-le en choisissant, à chaque fois, entre deux propositions.

Diriez-vous, écririez-vous :

 

Il faut mieux ou il vaut mieux ?

L’eau bouillera ou l’eau bouillira ?

Avoir à faire à quelqu’un ou avoir affaire à quel qu’un ?

Je vous rends votre livre tel que ou je vous rends votre livre tel quel ?

Mets-toi au travail de suite ou mets-toi au travail tout de suite

Corn ment les pallier ? ou comment y pallier ?

Je m’époumone et je détonne ou je m’époumonne et je détone?

Un athé courbattu ou un athée courbatu ?

Il ne sait que faire, il ne sait pas quoi faire ou i Il ne sait quoi faire, il ne sait que faire

On cause à une personne ou on cause avec une personne

Je le ferai de façon que ou je Ie ferai de façon à ce que ?

En égard à la situation ou eu égard à la situation ?

Je me rappelle un détail ou je me rappelle d’un détail ?

 

 

Jeu 2 : Le jeu du gisement de mots

 

Vous pouvez jouer seul, contre un adversaire, ou à deux contre deux.

Choisissez un mot.

Avec ses lettres, fabriquez d’autres mots de 2, 3, 4, 5 lettres ou plus, autant que vous pourrez.

Vous pouvez, si nécessaire, accentuer les lettres qui ne le sont pas dans le mot de départ. Fixez des délais : 30, 45 ou 60 minutes.

Alors… combien fabriquerez-vous de mots avec les lettres du mot, exceptionnellement ?

 

Jeu 3 : D’où viennent ces mots ?

 

La langue française a accueilli au cours des siècles bien des termes issus de langues étrangères, et continue de le faire ! Savez-vous de quelles langues sont originaires les mots de ce texte suivis d’un astérisque ?

 

Assise sur son fauteuil*, vêtue de gris* et de bleu*, jupe* et jaquette* en coton* doux, babouches* blanches*, elle buvait son sirop* à la vanille*.

Elle mangea du crabe* avec du bon pain frais livré par le boulanger* et des beignets d’aubergine*. Tant pis pour le caviar* hongrois*, grommela*-t-elle !

Un vrai banquet* quand même, avec un fond de musique de luth*, terminé par de la marmelade* d’ananas* et des cajous* pilés. Elle refusa les mangues* et les bananes*.

C’était une sentimentale*. Elle adorait ses trois chérubins*, de vrais anges, des séraphins*. Quel tohu-bohu* ils faisaient, fantasques* et batifolants*!

 

Jeu 4 : La formation du pluriel

 

À vous de mettre au pluriel les noms qui suivent. Pas toujours simple !

Chandail :

Épouvantail:

Gouvernail :

Soupirail :

Bonhomme :

Gentilhomme :

Monseigneur :

Mademoiselle :

Landau :

Tuyau :

Clou :

Bijou :

Réveille-matin :

Abat-jour :

Aide-mémoire :

Garde-fou :

Maximum :

Erratum :

Soprano :

Solo :

Méhari :

Targui :

 

Pas si simple, hein ?

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À vos succès d’écriture… (Profitez bien des beaux jours!)

 

Analyse d’un roman (43e épisode)

Analyse d’un roman (43e épisode)

Dans ce nouvel épisode de la série « L’Alchimie du roman », Jean-Philippe Depotte analyse « Sa Majesté des mouches », de William Golding

 

 

 

 

Sa Majesté des Mouches

 

 

 

À propos de William Golding 

 

William Golding est né le 19 septembre 1911 à St Columb Minor dans les Cornouailles. Il étudie à l’université d’Oxford et obtient un diplôme de littérature anglaise. Il devient enseignant.

Comme beaucoup d’hommes de sa génération, il est mobilisé en 1940 dans la Royal Navy . Il commence à écrire quelques textes. En 1944, il participe au débarquement sur les côtes française.

Après la guerre, il reprend son poste d’enseignant à Salisbury. Il exerce de 1945 à 1962, date à laquelle il se retire à la campagne près de Salisbury pour se consacrer à ses travaux d’écriture.

Son premier roman  » Sa Majesté des mouches  » reste son livre le plus connu. Il a néanmoins obtenu le prix Booker en 1980 pour Rites de Passage – 1er tome de sa Trilogie maritime, et le prix Nobel de littérature en 1983.

William Golding a été fait commandeur de l’ordre de l’Empire britannique (CBE) en 1961 et chevalier (anobli) en 1982.

L’auteur anglais est mort le 19 juin 1993 à Perranarworthal.

 

À propos du « Sa Majesté des mouches » de William Golding

D’abord refusé par de nombreux éditeurs, Sa Majesté des mouches (titre original : Lord of the Flies) a été publié en 1954. Il paraît en France en 1956. Le succès est rapide et international

Le roman a fait d’ailleurs l’objet de deux adaptations cinématographiques, dont l’une due à Peter Brook en 1963 et une autre en 1990 ainsi qu’une adaptation théâtrale en 1996. 

***

Comme à son habitude, Jean-Philippe Depotte analyse le roman selon quatre éléments :
• L’Eau, c’est le Style.
C’est la plume de l’écrivain, la poésie, la beauté du langage et le simple plaisir de lire de belles phrases.
• L’Air, c’est la Fiction.
C’est l’invention, qui prend deux formes, en général : l’intrigue (l’histoire que l’on raconte) et les personnages.
• La Terre, c’est le Milieu que décrit le roman.
C’est une époque ou c’est un lieu. C’est ce qu’apprend le lecteur sur la réalité que décrit le roman.
• Enfin le Feu, c’est le Message.
C’est la raison pour laquelle l’auteur a écrit son roman. C’est le message qu’il a voulu transmettre à son lecteur. Une philosophie, une morale ou, simplement, un sentiment, une impression.

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Découvrez la vidéo (12’36) :

Merci à Jean-Philippe Depotte pour son analyse. Pour ma part, je n’ai jamais lu ce livre.

Et vous ? Qu’en avez-vous pensé ?

A vos succès d’écriture…