Il y a 20 ans, le premier tome des aventures du célèbre apprenti sorcier sortait en librairies…
Harry Potter, une saga de tous les records
Vendue à plus de 450 millions d’exemplaires dans 200 pays, dont 28 millions en France. J.K. Rowling, l’auteure, devenue multimillionnaire, a fait lire des millions d’enfants dans le monde.
Relisez l’article https://www.aproposdecriture.com/j-k-rowling-et-harry-potter (et regardez une vidéo très intéressante sur J.K. Rowling)
Traduits en 79 langues, les 7 volumes de la saga ont donné lieu à huit adaptations cinématographiques qui ont généré 6,5 milliards d’euros.
Le mieux, c’est que la saga Harry Potter continue de passionner, vingt ans après la sortie du premier de ses sept tomes.
C’est fou !
Plus récemment, J.K. Rowling a co-écrit et co-produit une pièce de théâtre de deux fois 2 h 30, Harry Potter et l’Enfant maudit, dans laquelle Harry est devenu père de famille.
En 2016, elle a également signé le scénario d’un premier film, Les Animaux fantastiques, dérivé de l’univers de Harry Potter.
Si elle ne donne quasiment pas d’interviews, elle est très active sur Twitter où elle compte près de 11 millions de fans et commente l’actualité en exprimant régulièrement ses prises de position sur le monde.
Ce beau palmarès méritait d’être souligné. Surtout quand on sait que Harry Potter aurait pu ne jamais paraître. En effet, le 1er tome de Harry Potter a été refusé par douze éditeurs. La plupart le jugeaient trop long pour un roman pour enfants. En 1997, c’est finalement la petite maison Bloomsbury, qui publie son livre, initialement tiré à mille exemplaires.
Ça met du baume au cœur, non ?
Les exemplaires de la première édition de Harry Potter à l’École des sorciers valent désormais une fortune. En novembre 2016, l’un d’eux a été acheté 49 800 euros lors d’une vente aux enchères.
À vos succès d’écriture…
C’est étonnant l’allure à la quelle Harry Potter a été vendu quand on sait que le tome1 a dabors été rejeté. Je suis encouragée.
J’ai re-regardé l’ensemble des films de la saga la semaine dernière et celle d’avant avec ma soeur en école d’art (cinéma d’animation) et c’est dingue de comprendre un peu mieux que chaque scène du film a son importance dans l’intrigue (notamment dans les 5 premiers).
D’une manière ou d’une autre, elles apportent toutes sans exception un élément de plus aux thèmes principaux de l’histoire (rappel du danger, tension, climax, peur d’être exclu..)
Par exemple, le début du cinquième film, l’ordre du phénix, elle m’a fait comprendre que c’est vraiment construit comme une sorte de musique avec une montée en puissance dans laquelle il y a un rappel permanent du danger et puis finalement une sorte de point culminant une fois arrivé au QG de l’ordre quand sirius finit par dévoiler que Voldemort cherche « une arme qu’il n’avait pas la dernière fois ».
Et puis à ce moment tu as Madame Weasley qui lâche un gros stop exaspérée pour mettre fin à la tension.
ET paf ! la scène d’après relâche complètement la pression avec une scène plus ou moins comique (la première du film) quand Mr Weasley emmène harry au ministère pour qu’il soit jugé et qu’il découvre avec toute son innocence le fonctionnement des transports moldus.
Je trouve ça passionnant et très motivant de se dire que chaque scène peut (et doit ?) avoir son importance dans l’histoire et ses thèmes… à moins que ça ne soit pas exactement les même règles pour les livres et pour les films (qui eux sont obligés de faire une sélection des scènes)
Bonjour
Merci pour votre commentaire.
Non ce n’est pas différent pour l’écriture ! Chaque scène doit servir l’intrigue et faire avancer l’histoire. Malheureusement, faute de construction, de structure et de travail préparatoire… c’est une vision que les écrivains n’ont pas forcément.
Un film nécessite un gros travail de préparation. Peut-être que l’existence d’un gros budget oblige à se concentrer sur cette préparation (on a moins le droit de se louper !). Ce que les écrivains font moins. Ils ont une idée, quelques personnages, quelques scènes en tête, des décors, quelques infos sur le sujets… et ils se lancent dans l’écriture pour s’étonner après 30 ou 40 pages que leur histoire est en train de s’effondrer !
Bien à vous
Harry Potter. Quelle merveille. Enfant, j’ai refusé de le lire ne souhaitant pas suivre la mode. J’ai finalement lu l’intégrale en 2 mois l’année dernière et quel choc. Fabuleux. Il me tarde que mon fiston soit assez grand pour le lire !
Comme beaucoup de personnes, je commence à connaître bien cette histoire, … sans jamais l’avoir lue !
Bonjour.
Quand le premier tome est sorti, j’avais 51 ans. J’en ai lu un très vite quelques années après. Trop vite peut-être car l’impression que j’en ai retirée est peut-être faussée. En effet, un grand principe de l’écriture est d’éviter comme la peste le deus ex machina. Il me semble pourtant que Harry Potter en est rempli. Une situation inextricable, et hop! Un coup de baguette magique. Sinon, à quoi sert d’être sorcier? Peut-être que ce principe n’existe pas dans les livres pour enfants.
Un autre principe veut que le titre soit accrocheur. C’est le cas à partir du deuxième tome, mais pour le premier, qui savait qui était ce Harry Potter qui n’a donné au livre que son nom et son prénom. A moins qu’il y ait eu un lancement qui m’a échappé.
Bonjour
Pour le deus ex machina, je suis d’accord avec vous. Mais Harry Potter était destiné à un public jeune. Ce qui explique peut-être cela. Pour le titre… c’est un parti pris. Personne ne connaissait Harry Potter, mais tout le monde ignorait l’existence d’une école des sorciers. Ainsi ce titre n’est au fond pas si mal choisi.
Bien à vous
La saga littéraire qui m’a fait aimer la lecture 🙂