L’écriture, passion ou vocation ? Nombreux sont ceux qui s’y lancent, mais tous ne trouvent pas leur voie. Et si, parfois, l’écriture n’était pas faite pour tout le monde ? Une question qui pique, mais qui mérite d’être posée, tant les idées reçues entourent cette pratique.
1/ Les idées reçues sur l’écriture
L’écrivain solitaire, inspiré en permanence
L’image romantique de l’écrivain isolé, toujours inspiré, plume au poing dans une cabane au fond des bois, est tenace. Pourtant, la réalité est bien différente. L’écriture n’est pas une révélation divine tombée du ciel. Elle demande discipline, rigueur et persévérance. Ecrire, c’est avant tout un engagement quotidien avec soi-même et avec ses histoires. Pas toujours sexy, souvent solitaire, rarement glamour.
La réalité : discipline, doutes, échecs
Écrire, c’est aussi affronter le doute, les échecs et les remises en question. La page blanche n’est pas un mythe, mais une compagne fidèle que beaucoup d’auteurs croisent sur leur chemin. Derrière chaque roman terminé se cachent des montagnes de brouillons avortés, des nuits blanches et des litres de café froid.
2/ Les motivations à écrire
Besoin d’expression, quête de reconnaissance, thérapie personnelle
Les raisons qui poussent à écrire sont multiples et toutes respectables : exprimer ses émotions, partager ses idées, chercher une forme de reconnaissance, ou même se soigner par les mots. L’écriture peut être cathartique, un refuge face au chaos du monde.
Interroger la légitimité de ces motivations
Mais il est sain, parfois, de s’interroger sur ces motivations. Écrire parce qu’on en ressent le besoin profond, oui. Écrire parce qu’on se sent obligé, ou pour coller à une image d’auteur parfait, non. L’écriture doit résonner en nous, et non devenir une case à cocher sur une to-do-list.
3/ Quand l’écriture devient un fardeau
Blocages, perte de sens, pression
Il arrive que l’écriture, au lieu d’être une source de plaisir, devienne une contrainte. Les blocages, la perte de sens ou la pression de produire peuvent transformer cette passion en fardeau étouffant.
Conséquences sur le bien-être
Et cela peut avoir un impact direct sur le bien-être : stress, frustration, perte de confiance. Dans ces cas-là, il est légitime de se demander si l’écriture est toujours bénéfique. Parfois, mettre la plume de côté, même temporairement, est un acte de soin et non un échec.
4/ Réflexion personnelle
J’ai moi-même traversé des périodes de doute, où l’écriture ne m’apportait plus la satisfaction attendue. Ces moments m’ont permis de faire pause, de questionner mes envies réelles, et de redéfinir ma relation à l’écriture. Aujourd’hui, je sais que je peux écrire autrement, ou ne pas écrire du tout, sans perdre mon identité d’auteure.
Et vous, quelle est votre relation à l’écriture ?
Avez-vous déjà ressenti que ce n’était peut-être pas votre voie, ou que cette voie devait être réinventée ?
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J’ai hâte de lire vos points de vue.
Bonjour ADRIENNE,
En ce qui me concerne, c’est l’envie d’écrire, besoin de reconnaissance aussi, mais une grande satisfaction c’est la recherche historique ou simplement un synonyme, une tournure de phrase.
amitiés
Daniel
Bonjour- Oui l’écriture est pour moi un besoin mais ni nuits blanches(même si je peux me lever sur une soudaine inspiration) ni litres de café. Discipline et persévérance. J’applique la règle de Zola, pas un jour sans une ligne, mais n’en suis pas malade si les circonstances l’ont rendu impossible. Chaque après-midi je m’installe derrière mon petit bureau, ouvre un dossier contenant les pièces d’une histoire et commence à écrire souvent avec musique dans les oreilles qui stimule et coupe de l’environnement. Comme il faut parfois laisser mûrir les idées et que j’ai plusieurs histoires en tête, je change chaque semaine de projet.
Je crois qu’il y a un côté austère dans l’écriture en raison de la discipline, de la solitude mais quelle joie lorsque l’on vit avec ses personnages, que les phrases s’enchaînent telle une musique rythmée et bien sûr quand un roman parvient à son terme. Et là survient une petite douleur, celle de quitter ses personnages.
Joël-
Bonjour
Souvent il m’arrive de de douter, je manque d’inspiration. En effet, le plan est déjà conçu. Mais je ne sais pas comment faire une phrase de début. Je réfléchis pendant un bon. Je me lève, je m’assois. Je tourne sur place. Rien à faire !
Je me dis il faut dire quelque chose, alors ça commence. Mais les doutes et les peurs y demeurent. Je continue. Et quand je termine, je laisse un temps. Je reviens relire, je vois une belle approche. Et ça me redonne confiance en moi. Une phrase me revient à l’esprit »aller foncer, c’est en bonne voie ».
Voici ma petite expérience de l’écriture en tant qu’écrivain en herbe.
Bonjour
La petite voix a bien raison : FONCEZ !
Bon courage