Écrire, c’est vivre avec la peur mais pas n’importe laquelle, je veux parler du doute et du manque de confiance en soi…

Vous ne vous êtes jamais posé ces questions :

  • Suis-je vraiment capable d’écrire ?
  • Est-ce que je fais vraiment ce qu’il faut?
  • Et si personne ne prenait mes idées au sérieux ?
  • Que faire si les éditeurs rejettent mon roman ?

Le manque de confiance peut être terriblement paralysant.

Mais si vous écoutez attentivement cette peur, elle peut devenir un outil puissant, vous révéler vos désirs les plus profonds et vous aider à les atteindre.

Voulez-vous utiliser cette peur pour mieux écrire ?

La peur dicte nos besoins

 

Nous avons tendance à penser la peur est quelque chose de néfaste, mais il s’avère souvent que derrière le manque de confiance se cache quelque chose dont nous avons désespérément besoin.

Par exemple, quand on se lance dans un roman, on peut éprouver plusieurs craintes : la peur de la critique, celle de manquer de temps pour écrire, ou de découvrir que l’on n’est pas aussi doué qu’on ne l’imaginait, etc.

Pourtant, au-delà de toutes ces peurs qui font hésiter, il y a un désir puissant de faire aboutir son roman, d’articuler ses idées et recevoir des éloges des amis et de la famille.

Cette sensation d’être attiré vers quelque chose et en même temps d’en être repoussé est ce qui crée ce doute, ce manque de confiance qui donne envie de fuir.

C’est parce que le manque de confiance est très ancré dans le désir qu’il est si difficile à ignorer. En réagissant de cette manière, nous refusons de perdre quelque chose de précieux ! Plus explicitement, s’il n’y a pas de désir fort, s’il n’y a pas de doute.

Par exemple, je n’ai pas peur de rater mon permis moto – même si objectivement, la moto est plus dangereuse que l’écriture d’un roman – parce que je n’ai pas envie d’apprendre à conduire une moto.

La peur nous raconte la vérité

 

Pendant que le manque de confiance nous rappelle nos buts et nos désirs, il nous dit aussi – mieux que personne – le prix que nous devons payer pour les atteindre.

Quand on pense à écrire un roman, on pense aussitôt aux blocages, aux heures pénibles assis devant le clavier, à la réécriture, à l’échec, au refus des éditeurs…

Maintenant, vous avez le choix :

Accepter ces peurs comme des défis à surmonter pour atteindre votre but

ou

trouver des excuses pour remettre à plus tard le travail qui vous rapprochera de vos désirs.

Si je pousse plus loin, les craintes donnent finalement la chance de se préparer mentalement avant d’affronter vraiment les défis.

S’il arrive de se décourager, la peur rendra toujours et encore un grand service en évaluant votre détermination  et en vous empêchant de plonger dans quelque chose alors que vous n’étiez pas suffisamment engagé.

D’une façon ou d’une autre, la peur montre clairement vos besoins et comment les satisfaire. Elle vous laisse choisir délibérément au lieu de vous aveugler à poursuivre vos désirs.

La peur aide à grandir et à se réaliser

 

J’ai souvent déploré tout ce que j’aurais pu accomplir si seulement j’avais eu plus de courage.

Cependant, j’ai réalisé, comme tant d’autres avant moi, que le courage n’était pas lié à la peur, mais à la volonté de faire.

En choisissant d’affronter nos peurs, nous surmontons des obstacles et faisons grandir notre courage ce qui permet de relever de plus grands défis. Peu à peu, nous nous approchons donc des objectifs que l’on s’était fixés.

Surmonter sa peur c’est ce qui rend un objectif significatif.  

Comment utiliser la peur pour mieux écrire?

 

Douter de soi offre un choix :

D’un côté ce dont vous avez besoin, d’un autre ce qui  vous bloque.

Autrement dit, vous avez le choix entre ignorer et éviter la lutte ou vous accommoder de l’existence de votre peur et gagner peut-être quelque chose d’inestimable en l’affrontant.

Ce challenge peut vous sortir d’une vie de complaisance et vous aider à mieux vous connaître. Mais il sera réalisable si, et seulement si, vous apprenez à utiliser notre peur et à vous familiariser avec elle.

Comment ?

 

1re  étape: reconnaître et nommer vos propres doutes

 

Écrivez une de vos grandes peurs. Puis décomposez-la en toutes petites peurs.

Par exemple, si écrire un roman constitue votre plus grande crainte, les petites craintes pourraient être la peur de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur, d’être critiqué, de découvrir que vos idées n’ont rien d’original.

Si vous avez des difficultés à écrire vos peurs, essayez juste de penser à quelque chose que vous avez toujours espéré faire, mais que vous n’avez jamais réalisé.

2e  étape: pensez à ce que vous accomplirez vraiment si vous surmontez votre peur

 

Pensez à la récompense que vous obtiendrez en surmontant cette peur.

Écrivez avec autant de détails que possible.

Imaginez ce moment précis où un éditeur vous appelle pour dire qu’il accepte de publier votre livre, ou bien imaginez-vous en train de dédicacer des exemplaires de votre livre à vos fans, de recevoir votre premier chèque de droits d’auteur.

Amusez-vous avec cette étape !

3e étape : prenez les craintes de la 1re étape et transformez-les en étapes à prendre pour atteindre votre but

 

Votre peur doit littéralement vous fournir une feuille de route pour votre objectif.

Par exemple, vous pourrez reformuler votre crainte de découvrir que vos idées n’ont rien d’original en échafaudant plusieurs intrigues de plus en plus complexes.

Ce processus permet de changer son état d’esprit :

je n’ai pas ce qu’il faut pour écrire un roman

devient

Si je suis ces étapes, un jour je tiendrai mon livre entre les mains.

Faites malgré la peur

 

Il est pénible de vivre avec la peur au ventre, mais si vous attendez de la voir partir pour agir, vous risquerez de ne jamais rien faire du tout.

Visualisez la façon dont vous combattez vos petites peurs peut constituer une autre manière de se motiver.

La bonne nouvelle c’est que même si vous échouez, ce sera tout de même une réussite.

Je vous explique.

Vous allez voir votre patron pour lui demander une augmentation. Vous lancez votre demande et ce dernier la refuse.

Un échec ? Absolument pas. Car vous avez essayé et avez vu comment l’entretien s’était passé. Ainsi, vous reviendrez à l’attaque plus tard, plus confiant et mieux préparé.

Affrontez vos peurs et votre manque confiance, vous gagnerez d’une façon ou d’une autre.

Quelles sont vos grandes craintes et que pourraient-elles vous aider de faire ?

Partagez vos réponses dans les commentaires pour aider les autres et les aider à  penser comment tirer meilleur parti de leur manque de confiance !

À vos succès d’écriture…

 

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