Voilà le 19e conseil de ce Calendrier de l’avent…

 

 

19e conseil de ce Calendrier de l’avent :

 

Veillez au rythme de votre récit

 

Le rythme doit être adapté à votre genre, à votre intrigue, à votre point de vue et à votre ton. Il doit alterner entre moments de tension, de détente, d’accélération, de ralentissement, de climax, de dénouement, etc.

 

Respectez les règles, les conventions, les attentes ou les codes. Cela vous permettra de vous inscrire dans un genre, un public, un marché ou une tradition. Cela vous permettra aussi de vous adapter, de vous conformer, de vous intégrer et de vous faire accepter.

 

Le rythme d’un roman est un élément essentiel pour captiver le lecteur et lui faire vivre des émotions.

Voici cinq points sur lesquels veiller pour créer du rythme dans votre roman :

 

1 / Alternez les scènes, les résumés, les pauses et les ellipses

 

Les scènes sont des moments où vous décrivez en détail ce qui se passe, les résumés sont des passages où vous résumez les événements, les pauses sont des moments où vous faites une pause dans l’action pour approfondir les personnages ou le contexte, et les ellipses sont des coupures dans le temps où vous passez d’un moment à un autre sans tout raconter.

 

2 / Variez la longueur des phrases et des paragraphes. (cf le 18e conseil !)

Les phrases courtes et les paragraphes courts donnent un rythme rapide et dynamique, tandis que les phrases longues et les paragraphes longs donnent un rythme lent et posé. Vous pouvez jouer avec ces effets pour créer du contraste, de la tension ou de la détente selon les moments de votre récit.

 

3 / Utilisez les retours en arrière et les anticipations.

 

Les retours en arrière (ou analepses) sont des moments où vous racontez ce qui s’est passé avant le début de votre récit, et les anticipations (ou prolepses) sont des moments où vous annoncez ce qui va se passer plus tard. Ces procédés permettent de créer du suspense, de surprendre le lecteur ou de lui donner des indices sur l’intrigue.

 

4 / Choisissez bien le début et la fin de vos chapitres.

 

Le début d’un chapitre doit accrocher le lecteur et lui donner envie de continuer à lire, et la fin d’un chapitre doit le laisser sur sa faim et lui donner envie de lire le chapitre suivant. Vous pouvez utiliser des questions, des révélations, des cliffhangers ou des changements de point de vue pour créer ces effets.

 

Rem : Un cliffhanger est une technique narrative qui consiste à terminer un chapitre, un épisode ou une histoire sur une situation dramatique, non résolue ou ouverte, afin de créer du suspense et de donner envie au lecteur ou au spectateur de connaître la suite.

 

Voici deux exemples de cliffhangers dans la littérature :

 

  • Dans le roman Les Misérables de Victor Hugo, le chapitre 12 du livre 5 se termine par cette phrase :« Jean Valjean se dressa tout effaré, croyant qu’il allait mourir, et, reculant jusqu’au mur, il y resta, la bouche ouverte, en criant : Qui est là ? Il n’y eut pas de réponse. Il se sentit perdu et regarda autour de lui. Il était dans une chambre étroite, presque une cellule, à côté de la chambre où il avait couché Fantine, et qui, par une fente de la cloison, laissait voir tout ce qui s’y passait sans qu’on pût être aperçu, bien que l’on entendît tout. Il y avait une fenêtre avec des barreaux de fer, et, sur les barreaux, des chiffons attachés avec des cordes. Il y avait un lit dont le matelas était sur le carreau, et sur le matelas un homme. Cet homme, c’était lui. » 

Ce cliffhanger crée une angoisse chez le lecteur, qui se demande comment Jean Valjean va échapper à Javert, qui l’a retrouvé et qui l’observe à travers la fente.

 

  • Dans le roman Harry Potter et le Prince de sang-mêlé de J.K. Rowling, le chapitre 27 se termine par cette phrase :

« Et alors, il se passa quelque chose qui fit geler le sang de Harry dans ses veines. Quelque chose qui le cloua sur place, tandis que les autres continuaient à courir, inconscients de ce qui venait de se produire. Rogue leva sa baguette et pointa le bout de son manche vers Dumbledore. – Avada Kedavra ! »

 

Ce cliffhanger crée un choc chez le lecteur, qui assiste à la mort de Dumbledore, le mentor de Harry, tué par Rogue, qui semblait être un agent double.

 

5 / Dans un tout autre registre du rythme : respectez votre rythme d’écriture personnel !

 

En effet, le rythme d’écriture est lié au rythme du récit, car il influe sur la cohérence, la fluidité et la qualité de votre texte.

 

***

Voilà pour ce 19e conseil ! Au début de l’article, je conseille de respecter les règles… cela dit, sachez aussi transgresser les règles, les conventions, les attentes ou les codes. Cela vous permettra de vous affranchir, de vous libérer, de vous révolter ou de vous réinventer. Cela vous permettra aussi de vous opposer, de vous différencier, de vous singulariser et de vous faire remarquer.  

 

 

A vos succès d’écriture….

 

PS : aux impatients qui se sont déjà manifestés.
J’ouvrirai l’accès à la formation en ligne Histoires Captivantes en fin d’année…
Quoi de mieux que de démarrer une nouvelle année avec un projet ? Et si 2024 était celle de
votre roman ? Vous souhaitez être accompagné pas à pas pour votre projet, alors restez
vigilant aux mails d’inscription de fin d’année. (Attention, les places sont limitées).  
 
 

 

Share This