Dans ce nouvel épisode de la série « L’Alchimie du roman », Jean-Philippe Depotte analyse « La mare au diable », de George Sand.

 

 

 

 

 

La mare au diable

 

 

 

À propos de George Sand

 

Née Aurore Dupin baronne Dudevant, George Sand est auteur dramatique, romancière, critique littéraire, journaliste, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876.

On compte plus de soixante-dix romans à son actif, cinquante volumes d’œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. La campagne du Berry lui sert souvent de cadre.

À l’image de son arrière-grand-mère adorée, George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d’une société conservatrice. Elle fait aussi scandale par sa vie amoureuse agitée, sa tenue vestimentaire plutôt masculine et son pseudonyme masculin, qu’elle adopte dès 1829.

Ses premiers romans bousculaient les conventions sociales et magnifiaient la révolte des femmes. Une prise de position exceptionnelle pour l’époque qui divisa l’élite littéraire autant que l’opinion publique.

Puis George Sand ouvrit ses romans à la question sociale en défendant les ouvriers et les pauvres. Elle se tourne ensuite vers le milieu paysan et écrit des romans champêtres comme La Mare au diable (1846), François le Champi (1848), La Petite Fadette (1849), Les Maîtres sonneurs (1853). George Sand a aussi abordé d’autres genres comme l’autobiographie et le roman historique.

Malgré de nombreux détracteurs, George Sand a activement contribué à la vie intellectuelle de son époque. Elle fréquente des personnalités aussi diverses que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d’Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix. Elle conseille les uns, encourage les autres.

Elle entretient une correspondance et une grande amitié avec Victor Hugo dont elle admire l’œuvre. Elle plaide d’ailleurs sa cause de condamné auprès de Napoléon III.

 

La mare au diable, de George Sand

 

La mare au diable est publié en 1846.
George Sand tenta de l’adapter en un opéra-comique sans succès.
Une adaptation est créé au théâtre en 1919, au cinéma, en 1923.
En 1972, le roman est adapté pour la télévision.

Voilà un lien pour le télécharger en livre audio :

http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/george-sand-la-mare-au-diable.html

(bonne écoute !)

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Comme à son habitude, Jean-Philippe Depotte analyse le roman selon quatre éléments :
• L’Eau, c’est le Style.
C’est la plume de l’écrivain, la poésie, la beauté du langage et le simple plaisir de lire de belles phrases.
• L’Air, c’est la Fiction.
C’est l’invention, qui prend deux formes, en général : l’intrigue (l’histoire que l’on raconte) et les personnages.
• La Terre, c’est le Milieu que décrit le roman.
C’est une époque ou c’est un lieu. C’est ce qu’apprend le lecteur sur la réalité que décrit le roman.
• Enfin le Feu, c’est le Message.
C’est la raison pour laquelle l’auteur a écrit son roman. C’est le message qu’il a voulu transmettre à son lecteur. Une philosophie, une morale ou, simplement, un sentiment, une impression.

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Découvrez la vidéo (9’31) :

 

Merci à Jean-Philippe Depotte. Cette analyse m’a ramenée à mes années « lycée ».

À vos succès d’écriture…
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