Dans ce nouvel épisode de la série « L’Alchimie du roman, Jean-Philippe Depotte analyse « Le Procès », de Franz Kafka.

 

 

 

 

Le Procès

 

 

À propos de Franz Kafka

 

Écrivain, tchèque d’expression allemande, Franz Kafka est né à Prague en 1883.

Kafka s’intéresse très tôt à la littérature. En 1902, il fait la connaissance du poète Max Brod, qui l’encourage à écrire.

Kafka publie ses premiers essais de prose en 1909 dans le magazine munichois Hyperion. A partir de 1910, il tient un journal où il note avec une froideur presque médiale tous les événements qui l’affectent. En 1912, il commence son premier roman, Le verdict et écrit sa nouvelle la plus célèbre : La métamorphose.

C’est en 1914 qu’il amorce Le Procès qui sera publié un an après sa mort par les soins de Max Brod, son fidèle ami.

Avocat, attaché auprès d’une compagnie d’assurances, Kafka abandonne son emploi en 1917, parce qu’il se sait atteint de la tuberculose.

Kafka meurt à la suite d’une longue agonie en juin 1924 au sanatorium de Kierling, près de Vienne, à l’âge de 40 ans.

 

Le Procès, de Franz Kafka

 

L’œuvre complète de Kafka est pour la première fois éditée en France en 1962

Durant sa vie, Kafka n’a publié que quelques courts récits, ainsi que les nouvelles La Métamorphose et Le Verdict, autrement dit, une toute petite partie de son œuvre.

Avant sa mort, Kafka charge par écrit son ami et exécuteur testamentaire Max Brod de détruire tous ses manuscrits.

Mais Max Brod décide de ne pas respecter les dernières volontés de son ami et se charge de la publication posthume de la plus grande partie de son œuvre. Il ne peut collationner et publier le reste de ses œuvres – principalement les nombreux journaux et lettres – avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Quand les nazis envahissent Prague en mars 1939, Brod réussit à s’enfuir en Palestine avec les manuscrits de Kafka en sa possession. Il publiera progressivement l’œuvre de son ami.

C’est l’écrivain Alexandre Vialatte qui révèle Kafka au public français. Après avoir découvert Le Château en 1925, il entreprend de traduire en français Le Procès, La Métamorphose ainsi que les Lettres à Milena. Il publie quelques articles importants sur l’écrivain pragois, réunis en volume sous le titre : Mon Kafka (10/18, puis Les Belles lettres, 2010).

 

Comme à son habitude, Jean-Philippe Depotte analyse le roman selon quatre éléments :

 

  • L’Eau, c’est le Style.
    C’est la plume de l’écrivain, la poésie, la beauté du langage et le simple plaisir de lire de belles phrases.
  • L’Air, c’est la Fiction.
    C’est l’invention, qui prend deux formes, en général : l’intrigue (l’histoire que l’on raconte) et les personnages.
  • La Terre, c’est le Milieu que décrit le roman.
    C’est une époque ou c’est un lieu. C’est ce qu’apprend le lecteur sur la réalité que décrit le roman.
  • Enfin le Feu, c’est le Message.
    C’est la raison pour laquelle l’auteur a écrit son roman. C’est le message qu’il a voulu transmettre à son lecteur. Une philosophie, une morale ou, simplement, un sentiment, une impression.

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Découvrez la vidéo (10’26) :

 

Merci à Jean-Philippe (Depotte) pour la qualité de son travail et ses fines analyses

 

À vos succès d’écriture…

 

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