On est dans la troisième semaine du Challenge Novembre.
Et au vu des mails, des commentaires et des messages (merci ❤️),
je vois combien tu prends plaisir à écrire, à tester, à t’explorer page après page.
Alors… on va pousser un peu plus loin. Pas dans la difficulté. Dans l’audace.
Parce que si tu veux libérer ton style, gagner en impact, en rythme, en fluidité…
il y a une astuce simple, rapide, imparable :
Coupe 20 % de ton texte.
Même si tu penses que tu ne peux plus rien enlever.
Surtout si tu penses ça.
1/ Pourquoi 20 % ?
Parce que c’est le seuil magique :
– suffisant pour faire respirer ton texte,
– assez ambitieux pour t’obliger à faire des choix,
– pas trop énorme pour que tu paniques.
En dessous, tu ajustes.
Au-dessus, tu réécris.
À 20 %, tu affines.
2/ Ce que tu vas découvrir en coupant
Quand tu supprimes, tu révèles.
Tu vas voir apparaître :
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des phrases plus claires
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un rythme plus vif
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des idées plus nettes
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une voix plus assurée
-
des passages qui prennent soudain tout leur sens
Et surtout…
tu vas sentir que quelque chose s’aligne.
Que ton style se tend comme un arc.
Que ça sonne juste.
3/ Ce qui reste est souvent ce qui compte
Tu vas être surpris(e).
Les 20 % que tu enlèves, ce sont :
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les hésitations,
-
les détours,
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les redites,
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les justifications,
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les précautions inutiles,
-
les mots de remplissage (“un peu”, “peut-être”, “en fait”, “comme si”).
Ce que tu gardes, ce sont :
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tes images fortes,
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tes émotions vraies,
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tes idées claires,
-
ton rythme,
-
ta voix.
Ce qui reste est toi, plus condensé, plus précis, plus vibrant.
4/ Tu veux aller plus loin ?
Fais ce test :
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prends un texte de 10 lignes ;
-
passe-le à 8 lignes ;
-
puis relis les deux versions.
Tu vas voir :
le premier respire,
le second bavarde.
Ton style sait ce qu’il veut — il attend juste que tu lui enlèves le bruit autour.
Conclusion
Couper, ce n’est pas perdre.
C’est révéler.
C’est trouver l’essentiel.
C’est écrire plus près de toi.
Alors aujourd’hui…
ose les ciseaux.
Tu verras : ton texte n’a jamais été aussi vivant.
excellente proposition que j’ai commencé à réaliser pour un récit global fait d’une succession de pages uniques et titrées, permettant au lecteur de naviguer dans le récit suivant ses motivations.
Merci pour ton retour ! Quelle belle façon d’aborder le défi : un récit en pages autonomes, c’est presque une promenade guidée où le lecteur choisit son propre itinéraire. Et en plus, pratiquer la coupe dans ce format, c’est comme faire du jardinage textuel : on éclaircit, et hop, chaque page respire mieux.
Bravo pour t’être lancé ! Continue d’explorer… et de tailler avec élégance.