On parle beaucoup de structure, de rythme, de surprise, de rebondissements…
Mais dans tout ça, on oublie l’essentiel :
qu’est-ce que ton lecteur veut vraiment ressentir ?
Ce n’est pas un effet spécial.
Ce n’est pas un twist génial.
Et surtout, ce n’est pas “quelque chose qu’on n’a jamais vu”.
C’est beaucoup plus simple… et beaucoup plus profond.
Aujourd’hui, on remet les pendules à l’heure.
1/Ton lecteur veut sentir quelque chose
C’est la base.
Il veut :
rire
trembler
vibrer
s’attacher
s’indigner
espérer
Il ne veut pas seulement “comprendre l’histoire”.
Il veut la vivre.
Le roman n’est pas un puzzle.
C’est une expérience sensorielle.
2/Ton lecteur veut un personnage dans lequel s’investir
Pas un héros parfait.
Pas une liste de qualités.
Pas une fiche technique.
Un être humain.
Avec une faille.
Un désir.
Une contradiction.
Le lecteur ne tombe pas amoureux d’une intrigue.
Il tombe amoureux d’un personnage.
3/Ton lecteur veut être surpris… mais pas trahi
Oui, il veut du suspense.
Oui, il veut de la surprise.
Mais il veut surtout du sens.
Une bonne surprise :
✅ il ne l’a pas vue venir
✅ mais il se dit : “Ah oui… bien sûr !”
Une mauvaise surprise :
❌ gratuite
❌ artificielle
❌ incohérente
Le lecteur adore quand tu joues avec lui.
Il déteste quand tu te moques de lui.
4/ Ton lecteur veut comprendre pourquoi ton histoire existe
Inconsciemment, il cherche toujours la même chose :
“Pourquoi tu me racontes ça ? Où veux-tu m’emmener ?”
Pas besoin d’un message.
Pas besoin d’une morale.
Mais il lui faut une intention.
Quelque chose qui guide la traversée.
5/ Ton lecteur veut sentir la voix de l’auteur
Il ne lit pas seulement un roman.
Il lit toi.
Ta façon de regarder le monde.
Ta manière de dire les choses.
Ta sensibilité.
La voix, c’est ce qui transforme une histoire banale en histoire mémorable.
Le lecteur veut le texte…
mais il veut aussi la personne derrière.
Conclusion
Tu peux avoir :
une intrigue solide,
un plan millimétré,
un style travaillé…
Mais si ton lecteur ne ressent rien,
tu n’as pas encore touché la raison profonde pour laquelle il lit.
Le lecteur veut une histoire qui le transforme un peu.
Et un auteur qui ose être sincère.
Aux Tisseurs d’Histoires, on rappelle souvent que “le lecteur n’aime pas une histoire :
il aime ce qu’elle lui fait vivre”.
Et c’est toute la différence.