auteurs écrivant avec une lueur subtile symbolisant sa voix intérieure.On cherche souvent sa “voix d’auteur” comme s’il s’agissait d’un objet perdu.
Un trésor caché dans une grotte littéraire, un secret réservé aux écrivains “vraiment talentueux”.

Mais la vérité est beaucoup plus simple — et infiniment plus rassurante :
Ta voix d’auteur existe déjà.
Elle ne se crée pas.
Elle se révèle.

Comme une couleur qui apparaît seulement quand la lumière tombe dessus.

Aujourd’hui, je t’invite à explorer ce regard plus doux, plus vrai, plus intime sur ton écriture.

1/ Ta voix n’est pas un style — c’est une manière d’être

On confond souvent “style” et “voix”.
Le style, c’est ce qu’on travaille, ce qu’on sculpte, ce qui s’affine.
La voix… c’est ce qui reste quand tu arrêtes d’essayer d’écrire comme quelqu’un d’autre.

Ce que tu remarques, ce que tu choisis, comment tu regardes le monde :
c’est déjà ta voix.

Elle est là dans :

  • les images que tu trouves naturellement

  • les émotions qui reviennent

  • les phrases qui te ressemblent

  • ce que tu décides de dire… et de taire

Tu ne la fabriques pas.
Tu la reconnais.

2/ Tu écris déjà comme toi — même quand tu doutes

On pense souvent :

“Je n’ai pas de voix, je n’ai qu’un brouillon.”

Mais les brouillons sont justement l’endroit où ta voix s’exprime le mieux.
C’est quand tu ne cherches pas à “faire bien” que tu écris le plus juste.

Tu veux un secret ?
Les textes que tu trouves “pas terribles”…
ont souvent plus de toi que ceux que tu passes trois jours à polir.

3/ La voix vient quand tu arrêtes de vouloir plaire

La pression de faire beau, parfait, ou “comme dans les vrais romans” coupe ta voix.
La sincérité, elle, l’ouvre.

Ta voix apparaît dans :

  • ta franchise

  • tes maladresses magnifiques

  • tes obsessions créatives

  • ta sensibilité

  • ta façon unique de raconter un silence

C’est pour ça que ta voix n’est pas à chercher.
Elle est à écouter.

4/ Chaque texte te rapproche de ta musique intérieure

Ta voix, c’est comme une musique que tu entends de loin.
Chaque page écrite augmente un peu le volume.

Tu ne la trouves pas d’un coup.
Mais tu t’en rapproches à chaque fois que tu écris quelque chose qui te ressemble — même un message, même une phrase, même une scène jetée vite fait.

L’écriture n’est pas une révélation.
C’est une éclosion progressive.

Conclusion

Tu n’as pas besoin de devenir écrivain pour avoir une voix d’auteur.
Tu en as déjà une.
Elle attend que tu lui fasses un peu de place.

“Ta voix ne se cherche pas.
Elle s’écoute.”

Ce travail-là — cette écoute fine, sensible, patiente —

c’est exactement ce qu’on explore mois après mois dans Tisseurs d’Histoires.
Pas pour écrire “comme il faut”.
Pour écrire comme toi. (Et c’est un sacré voyage !)

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