Auteur concentré travaillant tard le soir sur un ordinateur portable, tasse de café à la main, lumière douce de lampe de bureau, ambiance calme et persévérante.On insiste beaucoup sur la structure, la discipline, les personnages, les scènes, les arcs, les plans…
Mais au cœur de tout projet littéraire, il y a une vérité que personne ne dit assez souvent : Finir un roman, c’est un acte de foi.

Une confiance folle — presque irrationnelle — en une histoire qui vacille, change de couleur, doute avec toi… mais avance quand même.

Et toi aussi.

Finir un roman n’a rien à voir avec la perfection

On croit parfois (souvent) que terminer un livre, c’est atteindre une forme de maîtrise supérieure.
Spoiler : non.

Finir un roman, ce n’est pas :
❌ avoir trouvé les mots parfaits
❌ avoir tout compris du début à la fin
❌ être sûr(e) que “ça vaut le coup”

Finir un roman, c’est :
✔ accepter l’imperfection
✔ tenir malgré les jours “sans”
✔ rester fidèle à son histoire
✔ croire à ce qu’on est en train de construire… même quand ça tremble

C’est un engagement émotionnel presque obstiné — et c’est magnifique.

Ton roman te teste. Toi, tu persistes.

Tu connais ce sentiment :
Tu avances, puis tout se brouille.
Tu doutes, puis un petit éclair te relance.
Tu bloques, puis une phrase arrive comme un cadeau imprévu.

Ton roman n’est pas un objet parfait à façonner d’un bloc.
C’est un compagnon exigeant, capricieux parfois,

qui te demande la seule chose que beaucoup d’auteurs négligent :
la persévérance douce.

L’acte de foi commence quand tu continues… même sans certitude

Écrire quand tout va bien, c’est facile.
Écrire quand tu doutes, c’est de l’art.
Écrire jusqu’au bout, c’est du courage.

Un courage discret.
Un courage d’auteur.

Parce que terminer un roman, c’est croire qu’il y aura :

  • un lecteur,

  • une émotion,

  • un sens,

  • un avant et un après.

Même si tu ne sais pas encore lequel.

Tu n’as pas besoin d’assurance. Tu as besoin d’élan.

Ce qui compte, ce n’est pas de savoir si ton roman est “assez bon”.

Ce qui compte, c’est de l’achever pour découvrir ce qu’il devient.

Un livre terminé imparfait → peut être amélioré.
Un livre abandonné → non.

Alors va jusqu’au point final.
Même en boitant.
Même en doutant.
Même en te promettant : “On verra après”.

Parce que finir ton roman, c’est te prouver quelque chose que personne ne pourra jamais t’enlever :
tu peux aller au bout d’une histoire.

Et ça, c’est une force immense.

A tes succès d’écriture…
PS : Si tu savais comme j’adore explorer ces questions avec les Tisseurs d’Histoires…
chaque mois, on va un peu plus loin dans ce voyage d’auteur.

 

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