Déjà la 3ᵉ semaine de mon Challenge Novembre
— et waouh, quels retours !
Vos mails, vos commentaires, vos messages… Tout me dit la même chose :
ces articles vous aident vraiment à progresser.
Et ça me touche énormément. Alors aujourd’hui, place à un petit aveu personnel.
Un vrai. Un qui pique un peu… mais qui fait sourire aussi.
1/ J’ai longtemps eu un problème : les phrases-labyrinthes
Tu vois ces phrases qui commencent calmement, puis s’allongent,
et s’allongent,
et continuent à s’allonger
(jusqu’à ce que toi-même tu ne saches plus où est le verbe principal)…
Eh bien…
j’étais la reine de ces phrases-là.
J’en écrivais comme on respire : naturellement, sans y penser, et surtout… sans m’arrêter.
2/ Le déclic (ou plutôt… la prise de conscience)
Un jour, en relisant un chapitre, j’ai dû reprendre mon souffle.
Littéralement.
Entre deux virgules, je me suis surprise à murmurer :
“Bon sang, mais mets un feu rouge ! Arrête-toi quelque part !”
C’est là que j’ai compris :
mes phrases étaient trop longues…
parce que je voulais tout dire en même temps.
Comme si interrompre une idée l’abîmait.
Comme si simplifier revenait à trahir ma pensée.
3/ L’astuce qui m’a libérée
Pas une règle.
Pas une technique magique.
Juste une question :
“Et si je disais la même chose… mais plus simplement ?”
Rien qu’en posant cette question,
mes phrases se sont mises à respirer.
Mon texte aussi.
Et moi avec.
Ce n’est pas une guerre contre les phrases longues.
Certaines sont magnifiques.
Mais elles doivent être voulues, pas subies.
4/ Le style, c’est aussi savoir couper
On pense souvent que “bien écrire”, c’est “écrire joli”.
En réalité, “bien écrire”, c’est donner de la clarté à ton lecteur et de la place à ton émotion.
Et parfois, cette place,
elle se trouve dans une phrase plus courte.
Plus simple.
Plus juste.
Conclusion
Si toi aussi tu écris des phrases-marathons,
rappelle-toi :
ce n’est ni une erreur, ni un défaut.
C’est juste un signe que tu as beaucoup à dire.
Et ça, c’est une sacrée bonne nouvelle.
A vos succès d’écriture
Petit P.S. complice
Depuis le début du Challenge Novembre, vos messages me touchent vraiment.
Je vois combien ces articles vous stimulent, vous éclairent, vous rassurent parfois…
et je me dis qu’on tient quelque chose de beau ensemble.
Juste entre nous : avec le Club Premium Tisseurs d’Histoires, on va encore plus loin.
On creuse, on teste, on joue avec le style, les voix, les scènes…
Bref : on explore l’écriture comme un terrain de jeu sérieux.
Et… disons simplement qu’en décembre, j’aurai une jolie surprise
pour celles et ceux qui voudront faire de 2025 une vraie année d’écriture.
Un cadeau qu’on ne trouve pas sous un sapin.
(Je n’en dis pas plus )
bonjour
je lis tous vos messages,Ils sont intéressants et inspirants.
un grand Merci pour tous vos efforts.
je me permet de vous demander s’il était possible de vous adresser mon manuscrit pour votre avis avisé.
Merci pour votre retour.
Zohra.
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre message. Je suis ravie de savoir que les articles vous inspirent, c’est exactement leur vocation.
Concernant votre manuscrit, je préfère être claire : je ne peux pas donner d’avis personnalisé en dehors d’un cadre prévu pour cela. Lire et analyser un texte demande du temps, de l’attention voire un accompagnement adapté, c’est un vrai travail, qui ne peut pas se faire « à la volée ». Si vous souhaitez un retour structuré, n’hésitez pas à me contacter (je vous ai envoyé un MP)
Merci encore pour votre message et votre confiance.
Bonjour,
Je me sens concernée par ton article: je sais que je fais souvent des phrases trop longues et j’essaie de me corriger à ma maniere!
Confidences: j’ai répété le même conseil à mes élèves durant toute ma carrière de prof de français!
J’ai 78 ans, j’adore écrire, communiquer et je sais parfaitement que le ou les destinataires doivent recevoir le message le plus clairement possible au risque de ne pas être lu.
Mais au final, et tant pis pour moi, je garde mon libre arbitre tout en prenant en compte tes conseils avec recul.
Tu as déjà reçu une de mes nouvelles il y a des années et tu m’avais dit que la structure était bonne (je le savais) mais qu’elle manquait de peps… cette nouvelle traduisait une souffrance. Exprimer cette douleur était une catharsis. Au fond c’est ce qui comptait avant tout pour moi et, c’est ce qui compte encore aujourd’hui.
Bilan de ma réinscription ces derniers mois: stimulation et bonheur de réécrire.
merci!
Merci pour ton message. Je suis contente de voir que tu as retrouvé une dynamique d’écriture : c’est un signe que tu avances, et c’est tout ce qui compte dans un parcours d’auteur.
Je me souviens de ta nouvelle et de l’émotion qu’elle portait. Dans ce type de texte, la priorité est évidemment l’expression. Le style vient ensuite, lorsqu’on décide de travailler la forme pour gagner en efficacité auprès du lecteur. Les deux dimensions ne s’opposent pas : elles se succèdent.
Quand je parle de phrases trop longues, ce n’est ni un jugement ni une contrainte. C’est un repère technique, comme il en existe beaucoup. Tu sais toi-même, en ancienne prof de français, que certaines habitudes peuvent desservir la clarté. Mon rôle est simplement de pointer ce qui peut être amélioré, ensuite chacun choisit ce qu’il en fait. Et c’est très bien ainsi.
Garder ton libre arbitre est normal. En revanche, si tu veux progresser, c’est aussi important de considérer les remarques pour ce qu’elles sont : des outils. Pas des verdicts.
Je suis vraiment contente que le Club Premium des Tisseurs t’apporte élan et motivation. Merci pour ta confiance. Et si ton style s’étire parfois, ce n’est pas un problème en soi. L’important est que tu trouves du plaisir à écrire et que tu avances, à ta manière.
Merci pour ta confiance