On trouvera toujours de mauvaises raisons pour commencer un livre, et davantage encore de bonnes pour arrêter. Chaque heure consacrée à un ouvrage est autant de temps volé à sa famille, ses amis, son plaisir, pour un résultat rarement gratifiant.

 

 

 

 

La foi de l’écriture

 

Beaucoup se lancent dans l’écriture sans avoir assez de courage pour aller jusqu’au bout de leur rêve. Avant de se poser des questions annexes sur où publier et avec qui, il faut avoir foi en ce que l’on écrit. Quand cette foi n’est pas chevillée au corps, mieux vaut arrêter.

 

Si vous êtes conscient des sacrifices nécessaires et prêt à les accepter, si l’écriture est un besoin vital, qu’une journée sans écrire est une journée perdue, il faut poursuivre, sans vous poser de questions. Ne perdez jamais de vue que le succès se construit.

 

Les romanciers obtenant dès leur premier manus­crit un éditeur et un prix se comptent sur les doigts d’une main. Les échecs peuvent s’enchaîner, les refus, se répéter, sans que cela implique votre damnation éternelle ! Sachez-le, derrière toute réputation solide, il y a parfois vingt ans d’efforts et de travail. Les auteurs les plus reconnus ont presque tous bataillé pour s’imposer. «J’ai écrit pendant vingt ans, mais tous mes manuscrits ont été refusés avant que je ne sois finalement édité», témoigne Alexis Jenni, dont le premier roman publié a reçu le prix Goncourt en 2011 avec L’art français de la guerre.

 

De vous à moi, peut-être vaut-il même mieux éviter de tenter l’aventure de l’édition trop tôt et se saborder si on n’est pas prêt.

 

Cet article n’a pas vocation à vous détourner de l’écriture, au contraire, mais il invite à ne pas sous-estimer la difficulté d’écrire un roman.

 

La seule chose, c’est d’y croire !

 

Loin des prix, la vie d’écrivain ressemble à s’y méprendre à une longue suite de questions, de choix et de déceptions. Voilà donc où mène ce doux passe-temps de la littérature ! Et quand bien même parviendriez-vous à achever votre manuscrit, il ne s’agira que de la première étape de votre parcours du combattant. Vos jours et vos nuits, que vous comptiez enfin vivre pleinement, seront dès lors consacrés à la traque d’un éditeur, espèce en voie d’extinction et particulièrement difficile à approcher.

 

Alors accrochez-vous et tracez votre chemin, vos écrits iront en s’améliorant. Rien de grand ne se fait sans persévérer.

« Écrire pour écrire, c’est le seul conseil qu’on peut donner à un jeune écrivain… ça, et advienne que pourra ! » disait Marie Darrieussecq

 

Et vous, comme moi, nous aimons l’écriture, non ?  Alors on lit, on écrit et… on progresse.

 

À vos succès d’écriture…

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