Illustration d’un carnet fermé et d’une tasse de café, symbole d’un blocage d’écriture et du moment où l’auteur reprend confiance.Hier, on parlait de rythme d’écriture et de ces mythes qui épuisent les auteurs.
Aujourd’hui, on va plonger dans le vif du sujet : ce moment où plus rien ne vient.
Pas une phrase, pas un mot, juste le vide.

J’ai longtemps cru que ces blocages étaient des signes d’incompétence.
En réalité, ils m’ont appris quelque chose de fondamental :

L’écriture n’est pas un flux continu.
C’est un organisme vivant, qui respire, se tait, et revient.

1/ Le jour où tout s’est arrêté

Je travaillais sur un projet qui me tenait à cœur.
Les idées étaient là, la structure aussi.
Et pourtant, du jour au lendemain… silence.

Rien.
Ni envie, ni mots.
Juste une fatigue sourde, un désintérêt total pour ce texte que j’aimais la veille.

J’ai passé des semaines à tourner autour du carnet comme un chat autour d’un fauteuil.
J’avais honte de ne plus écrire.
Honte de ne plus savoir écrire.

2/ Ce que j’ai compris après coup

Ce blocage n’était pas une panne.
C’était une pause nécessaire.

Mon esprit avait besoin de recul, mon histoire d’air, mes émotions d’un pas de côté.
J’essayais de forcer… alors qu’il fallait écouter.

Le silence de l’écriture n’est pas une punition.
C’est un signal.

Quand on cesse de produire, on commence à mûrir.
Et c’est souvent à ce moment-là que le texte se réorganise tout seul, dans l’ombre.

3/ Ce que j’en ai tiré

Depuis, je n’ai plus peur des blocages.
Je les accueille comme des battements naturels du processus créatif.

Quand ils reviennent, je ne lutte plus.
Je lis, je marche, j’observe, je vis.
Et tôt ou tard, une phrase refait surface — plus juste, plus ancrée, plus mienne.

Le blocage, c’est l’âme du texte qui prend le temps de respirer avant de parler.

4/ Conclusion

Si tu traverses une période où tu n’écris plus, ne panique pas.
Ce n’est pas la fin.
C’est juste ton écriture qui change de peau.

Et le jour où tu reprendras la plume,
tu découvriras qu’elle a grandi pendant ton silence.

Chez les Tisseurs d’Histoires, on apprend à écouter le rythme de son écriture :
parfois en action, parfois en gestation.
Les deux font partie du chemin.

A vos succès d’écriture
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