Semaine 4… on prend une grande respiration.
Tu continues le challenge depuis plusieurs semaines, bravo à toi.
C’est souvent maintenant que certains se disent :
« Je devrais en faire plus… pourquoi je n’avance pas plus vite ? »
Rassure-toi : Tu n’es pas en retard. Tu es juste en hiver.
Parce que oui… l’écriture a ses saisons.
Printemps – L’élan, l’envie, les bourgeons d’idées
Tout pétille, tout germe, tout semble soudain possible.
Tu ne sais pas où tu vas, mais tu sens que ça pousse.
Tu prends des notes partout, tu t’émerveilles d’un rien, tu as l’impression que les mots te choisissent.
C’est léger, vivant, presque insolent de facilité.
Mais les printemps ne durent pas toujours. Et ce n’est pas grave : ils reviendront.
Été – L’écriture pleine, chaude, généreuse
Le moment où tu avances à grands pas.
Tu écris plus vite, plus long, plus profond.
Tu t’installes dans un rythme, tu développes, tu structures.
Tu sens la chaleur de ton projet : il vit.
Tu lui donnes tout ce que tu peux, et il te le rend bien.
Mais l’été demande de l’énergie.
Alors parfois, on s’essouffle.
Automne – La maturité, l’ajustement, la réécriture
Les feuilles changent, et ton texte aussi.
Tu tailles, tu simplifies, tu affines.
Tu te rapproches de l’essentiel.
L’automne, c’est le moment où ton projet te demande de la patience.
Tu vois ce qu’il devient — et ce qu’il doit encore devenir.
Tu n’avances pas en apparence.
En réalité, tu te prépares.
Hiver – Le calme, la friche, la respiration nécessaire
Ce n’est pas une panne.
C’est une pause fertile.
L’hiver, c’est quand tu crois ne pas créer… alors que tu es justement en train de laisser mûrir ce qui viendra après.
Tu lis.
Tu observes.
Tu laisses venir.
Tu respires.
Et si tu te répètes :
« Je suis en retard »,
rappelle-toi plutôt :
« Je suis en hiver, et l’hiver fait partie du voyage. »