Ce matin, je regardai un reportage sur les jeux paralympiques et les sportifs tous partis gagnants…
Les entendre m’a fait penser à une phrase de Goethe
« Quoique tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir de la magie. »
Je ne sais pas pour vous mais ces sportifs-là méritent notre admiration et notre respect. Tous sont de sacrés modèles d’audace.
L’audace, propulseur de projets et de rêves
Combien de projets, combien de romans, combien d’idées ont avorté faute d’audace ?
Si ces sportifs avaient manqué d’audace, leurs handicaps auraient certainement freinés ou même éteints leurs vies.
Nous possédons un pouvoir énorme en nous et l’audace est à mon sens la magie qui transforme nos projets et nos rêves en réalité.
Se lancer dans l’écriture, c’est accepter que nos idées ont de la valeur et méritent d’être entendues. C’est se donner le droit de vire et permettre à notre créativité d’exister.
Ça, c’est la théorie mais la pratique est un peu plus compliquée. Car une dimension vient jouer les trouble-fête : LE PERFECTIONNISME.
Le perfectionnisme, la menace des projets
« Une fois que nous voulons accepter que tout ce qui vaut la peine d’être fait pourrait bien valoir la peine d’être un peu mal fait, nos possibilités s’élargissent »
Vous êtes d’accord, non ?
Cette phrase n’est pas de moi mais de Julia Cameron, auteur du livre
Libérez votre créativité – Un livre culte !
En lisant cette citation, l’image qui me vient à l’esprit est celle d’une personne qui aurait lu tous les bouquins sur la navigation et n’aurait jamais quitté le port avec son bateau.
Parfois, se jeter à l’eau devient nécessaire surtout quand il s’agit de mettre en œuvre un projet et passer à l’acte. Entre les doutes, les peurs, les remises en questions et autres blocages liés au perfectionnisme, nous n’avançons pas d’un pouce.
En effet, combien de désirs et de projets étouffés par excès de perfectionnisme ?
Le remède de l’anti procrastination est peut-être de lâcher prise et aussi de se laisser porter par la confiance en soi et en son projet.
Bref pour progresser en écriture et écrire un livre, il faut d’abord être actif.
Il faut décider et s’engager à faire un petit pas chaque jour, une petite action pour faire avancer son projet d’écriture.
Alors si vous voulez écrire un livre…
Qu’est-ce qui vous empêche de le faire maintenant ? Ayez de l’audace !
Décidez-vous et passez à l’action dans les 24 heures.
À vos succès d’écriture…
C’est ce que je fais, malheureusement, je relis sans cesse et sans cesse je corrige, modifie.
Article très stimulant! Merci Marie-Adrienne!
Julia Cameron est un classique. Excellente recommandation Marie-Adrienne ! A mon avis, tout le monde devrait lire ce livre. 😉
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Le marathon ,comme on dit, commence par un pas et pas après, on finit de parcourir de très longues distances.Ce qui est l’ennemi des décisions, c’est comme vous le dites « le perfectionnisme »et quand on cherche à trop bien faire, on ne fait que passer à côté ou on se ravise et notre volonté se rétracte.Outre le perfectionnisme, il y a la peur de l’échec. Et là, c’est une autre paire de manche, pour user du jargon sportif.
Merci madame de m’avoir supporté.
Quand on manque d’expérience, écrire un livre relève de l’exploit. Un navigateur qui se jette à l’eau pour tirer son voilier contre vents et marées parce qu’il ne connaît rien à la manœuvre. S’il veut réussir, il devra aborder le navire école qui vogue sur un océan de doutes et d’échecs. Son inspiration, le vent, gonflera ses voiles, son génie tiendra la barre… Vogue la galère !
Bonjour Aimé
Quand on se retrouve amputé d’une jambe, s’imaginer un jour champion du monde de saut relève aussi de l’exploit.
Aujourd’hui… on voit nos athlètes aux paralympiques mais on ne voit pas les efforts qu’ils ont dû fournir pour arriver à ce niveau-là de la compétition.
Se lancer maintenant ne veut pas dire se lancer tête baissée dans l’écriture d’un livre. Ça, c’est de l’inconscience. Et c’est la meilleure façon de se rétamer très vite. Audace ne veut pas dire inconscience, loin de là !
Bien à vous
J’ai 82 ans ! Autant dire que, malgré une folle envie d’écrire, en pensant à mon âge, je dégringole !
Mais cet article sur l’audace m’a fait redresser les épaules ! Et je remplace » trop tard » par » pourquoi pas ? « .( je sais que je devrai le relire souvent ! )
Merci, Marie-Adrienne !
Bonjour Mady
Je m’attendais à ce qu’on m’oppose l’âge.
Je vous raconte une anecdote et vous allez comprendre très vite que l’âge n’est qu’un prétexte, une excuse.
Une jour, une personne me contacte et me dit
—je rêverai d’apprendre à écrire.
Et je lui réponds :
—Qu’est ce qui vous empêche de le faire maintenant. FONCEZ, il n’est pas trop tard !
—Savez-vous quel âge j’aurais quand je saurai écrire ?
Et j’ai répondu…
—Le même âge que vous aurez si vous n’aviez pas appris à le faire.
Alors… FONCEZ Mady !
Merci, Marie-Adrienne !
Vous avez une grande force de persuasion, puisée sans doute dans votre sincérité, votre enthousiasme et votre désir d’aider les autres.
Et moi, ça va beaucoup m’aider et, pour parer à un découragement toujours possible, je vais afficher cette réponse à côté de votre article sur l’audace.
Quand j’aurai décollé, c’est à vous que je le devrai et je vous écrirai. Mille mercis !
Bravo Mady, en avant alors !
(Et merci à Marie-Adrienne pour les mots qui poussent à l’action…) 😉
Bonjour
Quand l’obstacle à dépasser, aussi dramatique soit-il ,est évident, on sait contre quoi on lutte. Parfois il est difficile de l ‘identifier et de le rendre tangible.
Quand on est bloqué, coincé, figé, le retour aux sources est salvateur: savoir pourquoi et pour quoi on veut faire les choses!
Pour moi, l’écriture coule de source.
Merci pour votre article et bonne journée!
Une excellente référence que ce livre de Julia Cameron et pour ceux qui veulent aller plus loin, elle a écrit « La veine d’Or ». Bonne rentrée à tous et belle écriture 🙂
D’accord avec Aimé, mais j’aborde la question autrement. Je donne mon exemple. Je travaille sur un recueil de nouvelle qui en principe devrais être sur le marché belle lurette. Mais il se trouve que mon côté perfectionniste et mon obsession à remporté le prix Goncourt dans l’avenir me pousse à présenter ces nouvelles dans les concours pour pouvoir les confronter à d’autres écrits. Figurez vous j’ai remporté des prix avec certaines mais d’autres ont essuyé les réprimandes des jury, mettant à nu la qualité médiocre de celles-ci. Je me retrouve à retravailler aujourd’hui sur ces œuvres. Si je n’étais pas un perfectionniste, aujourd’hui je serais l’auteur d’une œuvre qui allait surement essuyer le mécontentement d’un lectorat de plus en plus exigent. Merci
Je souffre de perfectionnisme dans ma vie générale. Je dis « souffre » parce que, j’en ai conscience, le perfectionnisme me freine sans arrêt dans tout ce que j’entreprends. Ça rallonge, en temps, tout ce que je décide de faire.Mais d’un autre côté, ça m’oblige à avoir une certaine rigueur envers moi-même et à m’approcher au plus de la perfection. Le perfectionnisme est un stress supplémentaire, fait d’attentes personnelles nombreuses et difficiles mais je ne sais pas si c’est quelque chose de bon ou de mauvais en soi…
Séréna
C’est plus un frein qu’une bonne chose car de toute évidence ça pénalise. Et que de temps perdu, de rêves refoulés, de projets abandonnés, de doutes paralysants…
Ne pas être perfectionniste ne signifie pas faire du grand n’importe quoi !
La grande difficulté reste de trouver le juste milieu.
A vos succès d’écriture
Vous nous êtes précieuse ! Que d’efficacité et de dévouement dans vos propos. Merci. Puis, juste un petit mot d’encouragement pour Mady qui a certainement tellement de belles choses à nous raconter…
Précieuse ?… L’idée me plait bien finalement ‘-)
Non Eric, même si vos mots me touchent, je suis plus modeste que cela.
Ce qui est tout à votre honneur, et je n’en doute pas. Moi, je ne parle que de mon ressenti et veut l’exprimer à voix haute.