Aujourd’hui, je suis heureuse de partager un retour d’expérience. Celui d’Aimé, fidèle lecteur du blog. 1er gagnant du 3e concours de nouvelles du blog, et jury du 7e.

 

Son 1er roman vient d’être édité… je lui ai demandé de vous parler de son parcours d’auteur… Je lui laisse la parole :

 

 

 

 

 

 

 

 

De l’idée au roman 

 

La graine : l’exode des réfugiés syriens et la haine sur les réseaux sociaux à ce propos.

Le questionnement : et si un de ces réfugiés me tombait sur les bras…

Quelle serait ma réaction ?

Comment l’exprimer ? Et pourquoi pas un roman ?

 

Il me fallait trouver une histoire. La cogitation a duré des mois, puis un embryon de récit a commencé à grandir.

C’est en résumé la genèse de mon premier roman.

 

J’ai branché l’ordi et me suis lancé, sauf que je n’avais aucune idée de comment écrire un roman. J’ai acheté un livre qui ne m’a pas plus éclairé : il semblait avoir été écrit pour une certaine élite. J’ai fouillé le Net. Je me suis retrouvé avec une manne de liens. Je suis tombé par hasard sur le blog de Marie-Adrienne, blog qui me parlait.

 

Au fil des conseils, j’ai commencé à construire le squelette de mon histoire (Merci Marie-Adrienne). Un an plus tard, le premier jet était achevé.

Je l’ai fait relire par la famille et les amis. Le livre semblait abouti sauf que…

 

 

Du roman à l’éditeur 

 

Ce livre me brûlait les doigts.

Que faire du manuscrit ?

J’avais le choix : auto édition ou à compte d’éditeur. Il n’était pas question de dépenser des fortunes…

 

Coup de bol : un éditeur de la région procédait à son déstockage annuel. Sur les conseils de ma femme (Ah les femmes !) je lui ai proposé mon manuscrit.

 

Deuxième coup de bol : sa ligne éditoriale s’enrichissait et il cherchait des romanciers de la région pour raconter des histoires locales.

 

 

De l’éditeur à l’objet livre

 

Trois mois plus tard : verdict !

Trop court (99 pages), bien trop court pour être rentable.

Pas assez local pour sa ligne éditoriale.

Pas assez de rebondissements : il faut que ça saigne (dixit l’éditeur).

 

Une deuxième écriture s’imposa.

Suivant ses remarques je modifie mon histoire et propose un 2e jet. La réécriture dure six mois. Elle est acceptée ! Ouf !

Mise en page de l’éditeur, relecture de ma part. Nouvelle mise en page, re relecture, et ça dure et ça dure… 1 an et demi. Il aura fallu deux bonnes années entre le point final du premier jet et la sortie du livre. Bienvenue dans le monde de l’édition.

 

Et ensuite ?

 

Une fois le bébé entre les mains, la promotion commence. À ce stade, rien n’est encore gagné. Conférence de presse, passage à la télé locale, séances de dédicaces.

C’est là que vous vous rendez compte que l’éditeur attend que vous preniez les rennes, car il a d’autres ouvrages à promouvoir.

 

Mon livre

https://www.noirdessinlaboutique.be/romans/liege-envers-et-contre-tous.html

 

Ma page auteur

https://www.facebook.com/Leclercq.Aime.Auteur/

 

Conclusion 

 

On ne se jette pas tête baissée dans l’écriture d’un roman. Il faut cogiter des mois. Sans structure réfléchie, on a vite couché sur le papier ce qu’on avait à dire et au bout de 30 pages, on ne trouve plus rien à raconter.

 

Il faut beaucoup de chance pour trouver son éditeur, celui qui décèlera votre potentiel d’écriture.

 

Un roman médiocre ne finira pas forcément à la corbeille si l’éditeur sent en vous le petit quelque chose qu’il cherche.

 

Il faut accepter de retravailler votre texte même si vous pensez y avoir mis toutes vos tripes.

 

Il ne faut pas hésiter à prendre des conseils : on n’a pas la science infuse.

Il faut être patient, très patient.

Il faut accepter la tâche ingrate de faire sa promotion.

 

 

Voilà mon retour d’expérience.

 

***

 

Intéressant, non ?

Félicitations Aimé ! Tu es allé au bout de ton projet. Je suis contente de lire que mes conseils ont pu t’aider. Ton retour d’expérience est un modèle d’opiniâtreté et de persévérance. Il montre bien que se lancer dans l’écriture d’un roman nécessite de la préparation et de la technique. Si l’un fait défaut, l’échec est assuré.

 

À vos succès d’écriture…
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