La première partie de mon témoignage finissait dans le découragement et la démotivation. Lassée de tout, j’avais rangé mon ordinateur et mon manuscrit au fond d’un tiroir. Et je n’ai plus écrit une ligne pendant plus de deux ans…mais…

 

 

 

 

 

 

Malgré mes déconvenues, l’envie d’écrire a été plus forte que tout le reste. Car c’était seule, devant mon écran, que je m’épanouissais.

 

 

À propos d’écriture et le programme Histoires Captivantes

 

Je suis tombée vraiment par hasard sur le blog de Marie-Adrienne, ça aurait pu être un autre… Mais j’ai de suite accroché à Aproposdecriture. Comme beaucoup d’entre vous, j’ai puisé dans les mille et une ressources mises à disposition : des tas de savoir-faire, des idées et tellement d’autres choses en lien avec l’écriture.

 

Puis, je me suis inscrite à Histoires Captivantes, le programme d’écriture en ligne de Marie-Adrienne qui accompagne à l’écriture d’un roman. J’y ai trouvé une méthodologie à laquelle bien sûr, chaque participant adapte son ressenti. Mais les bases essentielles y sont ! Et la formation est très riche. Lors des divers échanges, j’ai surtout trouvé une grande bienveillance auprès du groupe et de Marie-Adrienne. Et elle comptait beaucoup pour moi.

 

J’ai recommencé à écrire quelques petits textes, des nouvelles (j’ai encore du mal à intégrer la construction d’une nouvelle ! Pardon Marie-Adrienne !). Et puis une histoire, des personnages, un décor ont pris vie dans mon esprit. J’ai enfin recommencé à écrire …

 

« Mais le premier me demanderez-vous ? Toujours dans le tiroir ? ».

« Eh oui, toujours »

 

Étonnamment, je souffrais beaucoup de maux divers et variés (Migraines, etc.…) Pourtant, du point de vue médical, tout allait bien.

Cette période de confinement a été pour moi l’occasion de prendre conscience qu’il était temps que je prenne soin de moi, d’écouter ce que mon corps me disait puisque je n’entendais pas ma tête…

 

Il a suffi que j’entende une petite phrase : « Tu n’as jamais accepté que ton livre ne soit pas publié »

 

Ça a été le déclic !

Tant que ce manuscrit ne sera pas publié, et ce, peu importe la manière, je n’arriverais jamais à évacuer cette blessure. C’est une réelle prise de conscience, et elle a mis du temps, beaucoup de temps.

 

J’ai donc cherché comment je pouvais le faire vivre. J’ai ressorti mon manuscrit de son tiroir (il n’avait pas bougé, il n’attendait que moi !). J’ai épluché tous les sites possibles pour imprimer quelques exemplaires à un prix correct. Pas si facile qu’ils vous l’annoncent.

On me parlait ISBN, de dépôt légal, de code-barres, de couverture, de tranche, de 4e de couverture … Et j’en passe.

 

 

L’auto-édition… pourquoi pas ? 

 

Alors, pleine de cette nouvelle énergie, je me suis dit « OK, allons-y ». J’y ai passé des heures, et des heures pour … Rien ! J’ai même fini par croire que je devais certainement être un peu neuneu !

Rien n’allait, le format, la mise en page et cette fichue couverture… Les photos proposées mises à disposition n’étaient vraiment pas à mon goût, mais surtout ne correspondaient en rien à mon histoire.

 

Alors j’ai continué à chercher. Ma fille m’a proposé de mettre une annonce sur Wanted pour trouver un élève, ou un graphiste qui accepterait de m’accompagner dans mon projet à un prix raisonnable. Et j’ai trouvé un site 5euros.com qui propose un tas de service par des jeunes professionnels ou amateurs pour un prix défiant toute concurrence et à la portée de toutes les bourses aussi modestes soient-elles.

 

J’ai fait la connaissance d’un jeune graphiste, Ethan Pingault. Je lui ai confié mon projet et je lui ai fait confiance. C’était intéressant de voir comment un homme allait s’approprier l’histoire à travers la réalisation de la couverture, livre s’adressant principalement à un public féminin.

 

Et le résultat a été étonnant. Je ne m’attendais pas à cela. C’était épatant.

Voilà, j’avais tout : la couverture, la mise en page, le visuel pour les réseaux sociaux … Ce livre tressaillait d’impatience… Je comprends, il attendait depuis 4 ans ! Mais je n’avais pas encore pris « La décision ».

 

Dans l’élaboration de mon projet, j’étais ma seule ennemie. Je me censurais toute seule. Parce qu’il est difficile pour un auteur de s’exposer aux regards des autres surtout lorsqu’on s’autoédite. Normal ! vous ne pouvez pas vous cacher derrière la décision d’un éditeur. Car c’est évident, s’il a accepté de vous publier c’est que vous êtes un très bon écrivain, tout le monde le sait. Si tel n’est pas le cas … C’est tout du moins ce que je pensais !

 

Lorsque j’ai accepté dans mon esprit, que je ne pouvais pas plaire à tout le monde, que quoi qu’en pensent les lecteurs, je leur octroyais le droit de ne pas aimer, en leur demandant cependant de respecter le travail et l’énergie, qu’un tel ouvrage, ont demandés à son auteur.

Il n’y a pas pléthore de sites pour faire de vous un auteur. Amazon en fait partie. Si dans un premier temps j’ai rejeté cette idée, petit à petit elle s’est imposée à moi.

 

Quels risques encourrai-je ?

 

Pas grand-chose en fait, si l’on regarde bien… J’arriverais toujours à vendre à mes amis, à mes proches les quelques exemplaires auteurs commandés. J’aurais cependant le bonheur de le toucher, de humer l’odeur de papier, de sourire à la vue de mon nom sur la couverture.

Ce qui devient, à ce moment-là, le plus important, c’est de ressentir la fierté d’avoir été jusqu’au bout.

 

Ne permettez à personne de dégommer vos écrits. Les conseils, les critiques constructives et bienveillantes sont toujours bienvenues. Je reste consciente que ce premier roman est loin d’être parfait. Qu’il possède des lenteurs, que les personnages auraient peut-être mérités d’être un peu plus torturés… Après de nombreuses corrections, j’ai fini par mettre un terme à toutes formes de remaniement.

 

Allez jusqu’au bout de votre objectif premier. Avancez pas à pas. Le Graal des uns n’est pas forcément le vôtre. Soyez bienveillant avec vous-même. Vivez et croyez en ce pour quoi vous écrivez.

 

Aujourd’hui, je n’ai toujours pas tenu mon livre dans les mains, mais c’est un vrai bonheur d’avoir osé. Je remercie l’univers, mes amis, mes proches de m’avoir donné le courage de le faire, de me relever. J’existe enfin en tant qu’auteur ! Je les ai tous sollicité pour qu’ils partagent avec moi cette aventure par le biais du « bouche à oreille », par les réseaux sociaux.

 

Je n’ai aucune idée à ce jour de ce qui va se passer demain. J’ai juste décidé de faire confiance à la vie. Peu importe le nombre de livres vendus, peu importe ce qu’en penseront les gens (bien sûr, je préférerais ne pas essuyer trop de critiques négatives), l’essentiel, c’est que j’ai enfin osé…

 

Je compte sur vous pour en faire de même. Je reste persuadée qu’il y a un moment pour tout. Si cela ne s’est pas fait avant, c’est que je n’étais tout simplement pas prête ou que ce n’était pas le bon moment.

 

Petite surprise, le hasard à mis sur mon chemin une adorable « Chargée de communication Marika Daures. ». Pourquoi s’en priver !

 

Prenez soin de vous.

Brigitte

 

Vous pouvez me retrouver sur ma page Facebook :  Brigitte Lajonie – Auteure et sur Amazon

 

 

Des larmes de papier

 

 

 

Intéressant non, ce témoignage ?

Maintenant, il me reste juste à dire…

 

À vos succès d’écriture…
 
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