Déjà le 7e épisode de cette fabuleuse série « L’Alchimie du roman ». Dans cette vidéo, Jean-Philippe Depotte analyse le roman La nostalgie heureuse d’Amélie Nothomb

 

 

 

 

 

La nostalgie heureuse

 

À propos d’Amélie Nothomb

 

Fille de diplomate belge, Amélie Nothomb est née le 13 août 1967 à Kobé, au Japon. Elle passe son enfance à suivre son père, de la Chine à la Birmanie en passant par New York ; une destinée d’expatriée qui l’incite peu à peu à la solitude et à se replier sur elle-même.

L’arrivée en Belgique à l’âge de 17 ans amplifie encore son mal-être. Elle poursuit des études gréco-latines et découvre une culture et un mode de vie occidentaux qui lui avaient alors totalement échappés ; le choc est brutal.

C’est à partir de cette période qu’Amélie Nothomb commence à écrire et continue à chercher sa voie professionnelle, ce qui l’amène à retourner quelque temps au Japon. Auteure déjà de plus d’une vingtaine de manuscrits personnels, Amélie Nothomb décide de se lancer et publie à 25 ans son premier roman, Hygiène de l’assassin (1992), unanimement salué par la critique et le public.

Véritable phénomène littéraire, la jeune femme enchaîne les publications à chaque rentrée littéraire. Et toutes connaissent une impressionnante carrière commerciale. Les lecteurs apprécient son style romanesque et décalé, toujours accompagné d’un humour subtil. Parfois autobiographiques (Métaphysique des tubes) ou purement fictionnels (Les Catilinaires), ses romans sont nourris d’expériences personnelles qui pourraient être partagées par tous.

Pour ne rien gâcher, l’excentricité de l’écrivain en fait une invitée privilégiée des médias, la jeune femme n’hésitant pas à arborer des chapeaux extravagants ou un maquillage marqué.

Stupeur et tremblements (1999) marque un tournant dans la carrière de la jeune femme. Déjà en raison de son triomphe (plus de 500 000 exemplaires vendus, son plus gros succès actuel, couronné par le Grand prix du roman de l’Académie Française), mais aussi vis-à-vis de la perception de son métier d’écrivain. Plus sage, plus discrète, Amélie Nothomb se défend dès lors d’une certaine extravagance passée et fuit les médias hors-période de promotion. Elle préfère se concentrer sur son travail (au moins quatre heures par jour, et ce dès quatre heures du matin) et partir sur les routes à la rencontre de ses lecteurs.

En vingt ans, Amélie Nothomb a été récompensée par le Grand Prix du Roman
de l’Académie française 1999, le Grand Prix Jean Giono pour l’ensemble de son œuvre
et le Prix de Flore 2007.

Hygiène de l’assassin et Stupeur et tremblements ont été transposés au cinéma, l’un en 1998 le l’autre en 2003, et pour lequel Sylvie Testud reçoit le César de la Meilleure actrice.

Amélie Nothomb prétend écrire trois livres par an, mais décide de n’en publier qu’un seul par et de disparaître jusqu’au suivant… Tous les romans d’Amélie Nothomb sont publiés aux Éditions Albin Michel.

 

La nostalgie heureuse, d’Amélie Nothomb

 

Jean-Philippe Depotte analyse le roman selon quatre éléments :

 

  • L’Eau, c’est le Style.

C’est la plume de l’écrivain, la poésie, la beauté du langage et le simple plaisir de lire de belles phrases.

 

  • L’Air, c’est la Fiction.

C’est l’invention, qui prend deux formes, en général : l’intrigue (l’histoire que l’on raconte) et les personnages.

 

  • La Terre, c’est le Milieu que décrit le roman.

C’est une époque ou c’est un lieu. C’est ce qu’apprend le lecteur sur la réalité que décrit le roman.

 

  • Enfin le Feu, c’est le Message.

C’est la raison pour laquelle l’auteur a écrit son roman. C’est le message qu’il a voulu transmettre à son lecteur. Une philosophie, une morale ou, simplement, un sentiment, une impression.

***

Je vous laisse découvrir la vidéo La nostalgie heureuse

(Alchimie d’un Roman, épisode 7 – 9’27).

 

 

 

Un régal, comme d’habitude, cet épisode vous fera peut-être découvrir le livre sous un jour nouveau.

Écoutez bien, prenez des notes.
C’est très instructif de comprendre ce qui a engendré l’Alchimie du roman !

Un grand merci à Jean-Philippe Depotte pour cette septième vidéo.

 

À vos succès d’écriture…

 

Share This