Dans ce nouvel épisode de la série « L’Alchimie du roman », Jean-Philippe Depotte décortique “l’Affaire Charles Dexter Ward », de Howard Phillips Lovecraft


 

 

 

L’affaire Charles Dexter Ward

 

 

À propos de Howard Phillips Lovecraft

 

 
Né dans la ville de Providence aux États-Unis en 1890, Howard Phillips Lovecraft est un enfant surdoué, très tôt attiré par la poésie et la lecture, mais aussi par l’astronomie, qui influence profondément ses œuvres. Fortement influencé par l’oeuvre d’Edgar Alan Poe, Lovecraft commence à écrire dès ses 14 ans et crée la majeure partie de son œuvre les dix dernières années de sa vie, entre 1927 et 1937. Lovecraft est mort en mars 1937.
 

 
S’il n’a pas rencontré un grand succès de son vivant, son oeuvre est désormais considérée comme un classique du genre fantastique et horrifique, touchant à l’ésotérisme et au mysticisme. Une œuvre que les spécialistes de l’auteur découpent en trois phases :
 

1905 -1920 : les histoires macabres
1920 -1927 : le cycle onirique
1927-1935 : le Mythe de Cthulhu

 

 
Son oeuvre a influencé de nombreux auteurs, parmi lesquels Stephen King, qui le considère comme « le plus grand artisan du récit classique d’horreur du 20e siècle ». Le Mythe de Cthulhu a été et est encore une constante source d’inspiration littéraire, pour le cinéma ou encore les jeux vidéo. Les récits de Lovecraft ont notamment été l’objet de plusieurs adaptations radiophoniques sur France Culture.
 

 

À propos “ l’Affaire Charles Dexter Ward », de Howard Phillips Lovecraft

 

 
L’affaire Charles Dexter Ward (titre original : The Case of Charles Dexter Ward) est une longue nouvelle fantastique publiée en décembre 1941. La nouvelle s’inscrit dans l’univers du mythe de Cthulhu. Il s’agit d’un des plus longs textes de Lovecraft — plus de 50 000 mots — situé à la frontière entre le roman et la nouvelle.

Écrite au début 1927, cette nouvelle resta inédite du vivant de Lovecraft, alors que c’est probablement l’un de ses textes majeurs.

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Comme à son habitude, Jean-Philippe Depotte analyse le roman selon quatre éléments :

• L’Eau, c’est le Style.
C’est la plume de l’écrivain, la poésie, la beauté du langage et le simple plaisir de lire de belles phrases.
• L’Air, c’est la Fiction.
C’est l’invention, qui prend deux formes, en général : l’intrigue (l’histoire que l’on raconte) et les personnages.
• La Terre, c’est le Milieu que décrit le roman.
C’est une époque ou c’est un lieu. C’est ce qu’apprend le lecteur sur la réalité que décrit le roman.
• Enfin le Feu, c’est le Message.
C’est la raison pour laquelle l’auteur a écrit son roman. C’est le message qu’il a voulu transmettre à son lecteur. Une philosophie, une morale ou, simplement, un sentiment, une impression.

 

 

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Découvrez la vidéo (12’04) :

 

 

 
 
Merci à Jean-Philippe Depotte. L’analyse est toujours aussi passionnante.
 

 

Pour celles et ceux qui écrivent du fantastique, cet auteur est-il source d’inspiration ?
Quels autres auteurs de fantastique vous inspirent ?

 

 

À vos succès d’écriture…
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