Voilà le 13e épisode de la série L’Alchimie du roman. Jean-Philippe Depotte analyse « Cent ans de solitude », chef d’œuvre foisonnant de Gabriel Garcia Marquez…

 

 

 

 

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Cent ans de solitude 

 

 

 

À propos de Gabriel Garcia Marquez

 

Romancier, nouvelliste colombien, Gabriel García Márquez est né le 6 mars 1927 à Aracataca (Colombie). Formé au journalisme, qu’il a toujours exercé avec passion, il a bâti une œuvre romanesque qui a redonné au roman colombien ses lettres de noblesse.

Gabriel García Márquez a reçu le prix Nobel de littérature en 1982 pour l’ensemble de son œuvre. Il a vendu plus de 40 millions de livres, traduits en trente langues. Il est l’auteur de « Chronique d’une mort annoncée », « L’automne du Patriarche », « L’amour au temps du choléra » ou encore « De l’amour et autres démons ». Il meurt le 17 avril 2014 à Mexico.

Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez

 

Cent ans de solitude est publié le 30 mai 1967 en Argentine. L’engouement pour la saga foisonnante de la famille Buendia, dans le village fictif de Macondo, est immédiat.

La première édition de 8 000 exemplaires s’écoule en une semaine.

En France, le roman paraît, en mai 1968, dans l’indifférence.
Avant même sa publication en espagnol, l’agent de Garcia Marquez avait envoyé le manuscrit à Claude Durand, découvreur, traducteur en français et éditeur du roman au Seuil. Il déclara : « Nous avons vite compris, avec ma femme qui est Cubaine, qu’il s’agissait d’un chef-d’œuvre. Et comme Carmen était enceinte, nous avons profité de ces neuf mois pour traduire le roman ! » Coup de chance, non ?

Cent ans de solitude a été distingué du Prix du Meilleur livre étranger en 1969.

En 1970, plus de 500 000 exemplaires s’étaient vendus à travers le continent américain.

En 1972, le roman obtient le prix Rómulo Gallegos au Venezuela.

 

Voilà ce que le Times disait du roman :

Cent Ans de solitude est un chef-d’œuvre et certainement l’un des meilleurs romans latino-américains à ce jour. Marquez a réussi non seulement un best-seller, mais un best-seller qui mérite son succès.

On parle aujourd’hui de 30 millions d’exemplaires vendus, en 26 langues.

 

Jean-Philippe Depotte analyse une fois de plus le roman selon quatre éléments :

 

  • L’Eau, c’est le Style.

C’est la plume de l’écrivain, la poésie, la beauté du langage et le simple plaisir de lire de belles phrases.

 

  • L’Air, c’est la Fiction.

C’est l’invention, qui prend deux formes, en général : l’intrigue (l’histoire que l’on raconte) et les personnages.

 

  • La Terre, c’est le Milieu que décrit le roman.

C’est une époque ou c’est un lieu. C’est ce qu’apprend le lecteur sur la réalité que décrit le roman.

 

  • Enfin le Feu, c’est le Message.

C’est la raison pour laquelle l’auteur a écrit son roman. C’est le message qu’il a voulu transmettre à son lecteur. Une philosophie, une morale ou, simplement, un sentiment, une impression.

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Je vous laisse découvrir cette nouvelle vidéo (Alchimie d’un Roman, épisode 13 – 11’05).

 

 

J’espère que cette fine analyse vous a donné envie de lire, ou de relire ce roman foisonnant.

 

À vos succès d’écriture…

 

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