Après plusieurs jours d’introspection, de discipline douce, de peurs et de saisons créatives… Aujourd’hui, on se détend. On discute. On compare nos petites habitudes d’auteur.
Question du jour : Tu préfères écrire quand ?
Le matin, quand tout est encore calme ?
Le soir, quand la maison sommeille enfin ?
Ou plutôt entre deux trains, entre deux obligations, entre deux respirations ?
Ceux qui écrivent le matin
Ce sont les lève-tôt volontaires… ou les insomniaques heureux.
Ils aiment quand les idées arrivent claires, nettes, presque neuves.
Le matin, tout est possible.
Le monde ne demande rien encore.
Ceux qui préfèrent le soir
Les nocturnes, les rêveurs, les sensibles.
Quand tout se tait, ils s’allument.
La page devient confidente, refuge, phare.
Le soir, on écrit vrai.
Ceux qui écrivent… partout
Un coin de café, une salle d’attente, un parking, un bout de trajet.
Eux, ce sont les ninjas de l’écriture.
Ils dégainent leur stylo dès qu’ils ont 6 minutes devant eux.
Ils avancent par petites touches — et ça marche.
Dans le programme Tisseurs d’Histoires, la question s’est évidemment invitée dans les
échanges… et elle a suscité son lot de réflexions.. Car chaque auteur a son “moment doré”,
parfois inattendu — et l’assumer change beaucoup de choses dans la régularité. Certains
Tisseurs ont même découvert qu’ils n’étaient pas du matin… mais de “14h17 pile” !
Alors toi… tu écris quand ?
C’est la question la plus simple du monde,
et pourtant elle en dit long sur ton rythme créatif,
tes envies, ton énergie, ta saison intérieure du moment.
Dis nous en commentaire !
Écrire, c’est comme pour Justin Bridou, y a pas d’heure pour en manger. 🙂
Ah mais oui, absolument !
Avec l’écriture comme avec Justin Bridou, le plaisir ne regarde pas l’horloge. Quand l’envie frappe, on déguste sans se poser de questions… et souvent, ça fait du bien !
Merci pour la note gourmande — elle met la journée de bonne humeur.
En ce qui me concerne, la seule condition sine qua non est d’être prête et disponible : assise à mon bar face au jardin, ou à mon bureau dans la mezzanine face au jardin. Peu importe le moment de la journée, mon esprit doit être prêt, mon cerveau doit y avoir pensé en commençant la journée. Je sais que je dois écrire aujourd’hui, peu importe le moment .
Et j’aime cet instant où je m’assieds, où mon cahier, mon carnet, mes crayons – Bic- qui font – clic m’attendent patiemment et impatiemment à la fois. Le processus est enclenché. C’est parti…
Quel joli rituel… On voit la scène : le jardin en horizon, le cahier qui attend, les Bic qui font clic comme pour dire « allez, on y va ! ».
Vous avez trouvé là un équilibre précieux : celui où le moment importe moins que l’élan intérieur. Quand votre esprit a décidé que « c’est un jour pour écrire », tout se met en place naturellement, presque avec une petite magie discrète.
Et cette bascule où vous vous asseyez et où tout s’aligne… c’est un de ces instants que seuls les écrivants reconnaissent : le monde se calme, les mots se réveillent, et hop, le fil se déroule.
Merci pour ce partage inspirant — ça donne envie de s’installer, de respirer un bon coup et de laisser son propre clic de stylo lancer la danse.
Je suis actuellement sur le remaniement de mon troisième roman avant publication sur Amazon et la question est intéressante. J’écris… n’importe quand en fait ! Mes idées viennent presque toujours lorsque je prend ma douche ! (suis-je le seul ?) elles s’encrent dans mon esprit et je peux les ressortir 6 mois plus tard. Il m’arrive d’écrire le soir, parfois très tard dans la nuit, lorsque je suis en congé ou en vacances. Parfois, le matin ou dans l’après-midi. Tout dépend de l’envie du moment. J’ai les idées, mais parfois, je n’ai pas envie de les poser sur la feuille immédiatement. Il m’arrive de ne pas écrire durant des semaines.
Voilà, excellente journée à toutes et tous et bonne fin de semaine.
Ah, les idées sous la douche… le classique absolu des écrivain·e·s ! Rassurez-vous, vous êtes très loin d’être seul : l’eau chaude, c’est visiblement le meilleur brainstorming naturel de la planète.
Ce qui ressort surtout de votre témoignage, c’est une grande souplesse : vous écrivez quand l’envie vous rattrape, que ce soit tard le soir, en vacances ou après une longue pause. Et vous savez quoi ? Ça fonctionne, puisque vous en êtes déjà à votre troisième roman — bravo pour ce remaniement en route vers Amazon !
Écouter son propre rythme, accepter les périodes plus calmes, laisser les idées mûrir… c’est aussi une façon très saine d’avancer dans l’écriture.
Belle journée à vous et excellente fin de semaine — et que les prochains éclairs d’inspiration continuent de frapper au bon moment !
J’ai essayé le matin très tôt : petit côté mystérieux, romantique. Mais j’ai fini par manquer de sommeil ! J’ai adopté l’après-midi (j’ai la chance d’être à la retraite) : courte sieste, partie de scrabble contre l’ordi en guise d’échauffement, et au moins 2h d’écriture ou de recherche. Et ça marche, j’ai terminé mon roman historique !
Ah, le fameux créneau « tôt le matin »… séduisant sur le papier, impitoyable en pratique !
Votre rythme de l’après-midi est délicieux : sieste stratégique, scrabble d’échauffement (j’adore l’idée !), puis deux heures bien concentrées… une vraie routine d’auteure qui sait se respecter.
Et surtout : bravo pour votre roman historique terminé ! Quelle satisfaction d’arriver au bout d’un tel projet. Comme quoi, quand on trouve son moment d’écriture, tout se met en place.
J’écris le premier jet le matin,tout à la file. Je reprends en fin d’après-midi pour la mise en forme et la cohérence avec ce qui est déjà écrit. Entre deux, lecture et documentation si besoin.
Merci pour ce partage !
Votre organisation est exemplaire : le matin pour dérouler le fil, l’après-midi pour affiner… On dirait presque une petite chorégraphie d’écriture parfaitement huilée.
Et vous avez raison : séparer le jaillissement du premier jet du travail de reprise, c’est souvent la meilleure recette pour garder l’élan et la clarté.
Belle continuation dans cette routine inspirante — elle donne envie de s’y mettre sur-le-champ !