Soyons honnêtes, certains jours te portent… et d’autres t’échappent complètement.
Et moi ? Je vis exactement la même chose.
Spoiler : Parfois, je ferme mon ordi et je vais marcher.
Pas de recette miracle, pas de hack, pas de mantra savant.
Juste du vrai.
Les jours “sans” arrivent toujours sans prévenir
Ce sont ces jours où :
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tu ouvres ton document…
-
tu regardes ton document…
-
ton document te regarde en retour…
-
et vous vous dites tous les deux :
“Pas aujourd’hui.”
Ça arrive aux débutants, aux confirmés, aux auteurs publiés, et à ceux qui écrivent pour le plaisir.
C’est normal.
C’est même sain.
Alors… qu’est-ce que je fais ces jours-là ?
Rien de spectaculaire.
Rien de productif.
Rien d’instagrammable.
Parfois je marche.
Parfois je lis 3 pages d’un truc qui me rassure.
Parfois je range un coin de bureau (un seul, pas tout).
Parfois je me pose avec un café en fixant le vide comme si j’attendais un pigeon messager.
L’idée n’est pas de “forcer”.
L’idée est de ne pas me maltraiter.
Le vrai secret (si on peut appeler ça comme ça)
Les jours “sans” ne sont jamais des jours perdus.
Ils sont des respirations.
Des jachères.
Des moments où le cerveau range ses dossiers en douce.
C’est souvent après un jour “sans” que je reviens avec une idée qui manquait, une phrase qui sonne mieux, ou une petite étincelle qui se rallume.
Mais uniquement parce que je n’ai pas tiré sur la corde.
Accepter le rythme, c’est déjà écrire
On a tendance à croire qu’un auteur doit être productif tous les jours.
Non.
Un auteur doit être vivant.
Les jours où tu ne produis pas nourrissent ceux où tu avances.
Alors si tu es “sans” aujourd’hui, dis-toi que c’est peut-être le prélude d’un autre “avec”.
Dans Tisseurs d’Histoires, beaucoup d’auteurs découvrent qu’accepter leurs jours “sans”
change profondément leur rapport à l’écriture. Certains Tisseurs les notent même dans leur
carnet comme des étapes créatives à part entière. Une manière douce d’écouter son
rythme… plutôt que de le forcer.