Écrivaine hésitante face à un petit juge intérieur, métaphore de la peur du ridicule.On a vu passer l’inspiration, la discipline, les jours “avec” et les jours “sans”…
Forcément, la 4e semaine est souvent celle où une petite voix perfide revient murmurer : “Tu vas pas publier ça, quand même ?” Spoiler : SI !

On va l’affronter ensemble. Et tu vas voir que la fameuse peur du ridicule n’est qu’un vieux réflexe tenace — pas une vérité.

Parce qu’au fond, on a tous un juge miniature dans la tête

Il s’installe confortablement dans ton esprit, bras croisés, sourcil levé.
Il attend la moindre phrase bancale pour lancer :

« Tu vas vraiment écrire ça ? »

Ce juge intérieur, c’est la version littéraire du troll sous un pont :
pas très utile, mais très bruyant.

Et pourtant, tu continues d’écrire.
Parce qu’une petite part de toi sait très bien que ce ridicule… n’est qu’une illusion.
Un rideau de théâtre qui tremble un peu avant l’entrée en scène.

La vraie question n’est pas “Est-ce que c’est bon ?”

C’est :

“Est-ce que je suis sincère ?”

On ne te demande pas d’être impressionnant.
On te demande d’être vrai.
Et parfois, être vrai, c’est écrire une scène qui paraît naïve.
Ou une phrase qui sonne trop simple.
Ou un aveu qui dénude un peu trop le cœur.

Mais c’est précisément là que la magie se loge :
dans ce que tu oses écrire malgré la peur que ce soit “trop”, “pas assez”, ou “à côté”.

La peur de l’avis des autres s’active… même quand personne ne regarde

C’est ça le plus incroyable.
Le ridicule n’a pas besoin d’un public pour exister :
il suffit que tu imagines qu’on te regarde.

Et si, juste pour aujourd’hui, tu changeais de spectateur ?

Au lieu de craindre “les autres”, écris pour cette version de toi :
celle qui rêve encore en secret de dire des choses importantes avec un stylo.

Ce n’est pas le ridicule qu’il faut éliminer.

C’est la honte.
Et la honte… elle n’a rien à faire dans le processus créatif.
Elle n’est pas ton alliée, elle est juste une vieille habitude sociale qui met ses pieds sur ta table basse.

Garde la curiosité, garde la vulnérabilité, garde même le doute.
Mais la honte ?
On lui ouvre la fenêtre.
Poliment, mais fermement.

La sincérité est plus puissante que la perfection

Les textes qui touchent ne sont pas les textes impeccables.
Ce sont ceux où l’on sent l’humain.

Alors oui, parfois tu te sentiras maladroit.
Parfois tu reliras ton paragraphe et tu grimaceras.
Parfois tu te diras : “Personne ne doit voir ça. Jamais.”

Mais chaque ligne, même maladroite, forme le chemin vers celle qui brillera.

Et si un jour tu te surprends à sourire en te relisant,
ce ne sera pas parce que c’est parfait.
Ce sera parce que c’est toi.

Si la peur du ridicule te freine encore, sache que tu n’es pas seul(e).
Beaucoup d’auteurs que j’accompagne dans mes formations ou mes coachings découvrent
qu’il suffit parfois de quelques exercices guidés pour apprivoiser cette émotion coriace.
(et entre nous… certains Tisseurs d’Histoires en ont fait de très beaux terrains d’exploration
créative )
A vos succès d’écriture
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