On parle souvent de talent, de discipline, de créativité…
Mais on oublie l’un des traits les plus constants chez les auteurs :
la fatigue mêlée à une obstination presque héroïque.
Parce que soyons honnêtes :
personne n’écrit dans une cabane au bord d’un lac,
reposé, inspiré, disponible, frais comme un bouton de rose.
Non…
On écrit entre deux rendez-vous, entre deux lessives, entre deux doutes,
avec un café froid à côté et le cerveau qui crie : “Dormir ou écrire, il faut choisir.”
Et pourtant…
tu écris.
Tu continues.
Tu tiens.
Tu reviennes.
Tu ratures.
Tu recommences.
Et c’est précisément ça qui te classe dans cette catégorie rare :
les écrivains fatigués… mais tenaces.
Pourquoi cette fatigue existe
Parce que tu fais quelque chose de profondément exigeant :
-
tu inventes du sens
-
tu dialogues avec des émotions
-
tu construis des mondes que personne ne t’a demandés… mais que tu veux partager
-
tu transformes des bouts de vie en histoires
C’est de l’art.
Et l’art, oui, ça consomme beaucoup d’énergie.
Pourquoi la ténacité compte autant
Parce qu’écrire n’avance pas à coups d’exploits,
mais à coups de retours au clavier.
La ténacité, c’est ce qui te fait écrire alors que :
-
tu as juste envie de Netflix
-
l’inspiration dort probablement dans une autre galaxie
-
tu relis ton paragraphe et tu te dis “mais pourquoi j’écris ça ?”
Mais tu continues.
Et ce simple geste te rapproche du livre que tu veux écrire.
Ce que ça révèle de toi
Que tu crois en ton histoire.
Même quand tu doutes d’elle.
Que tu veux aller au bout.
Même quand tu marches dans la nuit.
Que tu es écrivain.
Même quand tu ne t’en rends pas compte.
Conclusion motivante
Alors oui, tu as des cernes.
Oui, tu composes avec le quotidien.
Oui, tu fais comme tu peux.
Et c’est suffisant.
C’est même admirable.
L’auteur fatigué mais tenace écrit plus que celui qui attend “le bon moment”.
Continue.
À ton rythme.
Avec ton énergie du jour.
Avec ton courage têtu.
Tu construis ton livre… une petite victoire à la fois.