Tu crois qu’il te faut l’idée du siècle pour écrire ton roman ?
Celle que personne n’a jamais eue, celle qui te propulsera directement dans la cour des grands ?
Erreur.
C’est l’un des plus vieux mythes de l’écriture.
L’idée géniale n’existe pas.
Et c’est une excellente nouvelle.
1/ Toutes les idées ont déjà été écrites (et alors ?)
Combien d’histoires d’amour, de vengeance, de quêtes, de rédemption ?
Des milliers.
Mais la tienne, personne ne l’a encore racontée comme toi.
Ce n’est pas le sujet qui fait l’originalité d’un roman —
c’est le regard de l’auteur, sa sensibilité, sa voix, son point de vue.
Deux écrivains peuvent partir du même thème,
et créer deux univers complètement différents.
Ce n’est pas l’idée qu’il faut chercher.
C’est ton angle émotionnel.
2/ L’idée “géniale” est souvent une excuse pour ne pas écrire
Beaucoup d’auteurs restent coincés dans la phase de recherche d’inspiration.
Ils attendent le déclic, l’étincelle parfaite.
Mais derrière cette attente se cache souvent…
la peur d’échouer,
ou la peur d’être banal.
Chercher l’idée parfaite, c’est une manière élégante de repousser le moment d’écrire.
Et plus on attend, plus la barre monte.
3/ La vraie magie, c’est ce que tu fais avec ton idée
Prends une situation banale :
Une femme attend un train.
Entre les mains d’un auteur, cela devient une tragédie.
Entre les mains d’un autre, une comédie romantique.
Entre les mains d’un troisième, une fable absurde.
L’idée est la même.
Ce qui change, c’est le traitement, le ton, la tension émotionnelle.
Tu veux écrire une bonne histoire ?
Ne cherche pas l’idée la plus originale.
Cherche celle qui te fait ressentir quelque chose.
4/ Les “fausses” petites idées deviennent souvent de grands livres
Beaucoup de grands romans sont nés de presque rien :
-
Un souvenir.
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Une conversation.
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Un détail vu dans la rue.
L’idée de départ n’a pas besoin d’être spectaculaire.
Elle doit simplement porter une émotion sincère.
C’est ton émotion qui transforme une anecdote en histoire.
Conclusion
Tu n’as pas besoin d’une idée géniale pour écrire.
Tu as besoin d’une idée vivante, d’une idée qui te touche.
Ce qui fera vibrer ton lecteur, ce n’est pas ton originalité.
C’est ta vérité.
L’émotion, pas la perfection, fait naître les grandes histoires.
Aux Tisseurs d’Histoires, on apprend à reconnaître ces idées “ordinaires” qui
deviennent extraordinaires quand on ose les écrire.