Hier, on parlait des phrases qui sabotent notre envie d’écrire.
Aujourd’hui, je t’emmène du côté lumineux de la plume : celui où on écrit sans attente, sans public, sans applaudissements.
On écrit souvent dans l’espoir d’être lu.
Et puis un jour, on découvre la face cachée de l’écriture : celle où personne ne nous attend, personne ne commente, personne ne “like”.
C’est là que beaucoup d’auteurs doutent.
Et pourtant, c’est aussi là que naissent les plus belles pages — celles qui n’ont été écrites que pour soi.
1/ Quand personne ne te lit, tu redeviens libre
Sans lecteur à séduire, sans attente à combler, il reste quoi ?
Toi.
Et ta vérité brute.
Écrire sans témoin, c’est revenir au geste pur.
C’est parler sans filtre, sans performance.
C’est se retrouver face à soi, face au mot nu.
Dans le silence du “personne”, il y a la liberté totale.
2/ Quand personne ne te lit, tu explores sans masque
Quand on sait qu’on sera lu, on écrit “propre”.
On lisse.
On corrige.
On se censure, parfois sans même s’en rendre compte.
Mais quand on écrit juste pour soi ?
Tout devient possible :
le bizarre, le fragile, le honteux, le génial.
C’est souvent là que surgissent les phrases les plus sincères — celles qu’on n’aurait jamais osé publier.
3/ Quand personne ne te lit, tu te rencontres
Il y a une alchimie étrange dans le fait d’écrire sans public :
on croit écrire pour ne rien dire…
et on se découvre en train de se dire, enfin.
C’est dans ce face-à-face avec soi que se construit la voix d’auteur.
Pas dans la validation des autres, mais dans la résonance intérieure.
4/ Conclusion
Écrire pour soi, ce n’est pas “inutile”.
C’est vital.
Parce que c’est là que tout commence.
Les lecteurs viendront peut-être, ou pas.
Mais toi, tu seras déjà là — plus vrai, plus libre, plus ancré dans ton écriture.
Chez les Tisseurs d’Histoires, on aime dire que la première personne à qui tu dois plaire, c’est ton texte. Parce qu’un texte sincère trouve toujours, tôt ou tard, son lecteur.
Et si la plus belle page, c’était celle que tu n’as jamais publiée ?
					
		
Je retrouve exactement tous les éléments qui me concernent dans ce résumé. Quelle joie de ne plus se trouver confronté à des « spécialistes » littéraires autoproclamés qui s’autorisent à donner des conseils non sollicités alors qu’eux-mêmes sont incapables de rédiger. Je tiens à ma devise : laissons les professionnels de l’écriture raconter des histoires, ils le font bien mieux que nous. J’imagine le désastre si des amateurs se mettaient à vouloir opérer des malades ou construire des ponts et des tours.
Merci pour le commentaire.
Je comprends très bien ton ressenti. Écrire, c’est si intime que les conseils non demandés peuvent vite sembler intrusifs.
Et pourtant, j’aime penser qu’il n’y a pas “les pros” d’un côté et “les amateurs” de l’autre, mais des passionnés à différents moments de leur parcours.
Ce qui compte, c’est cette sincérité qu’on sent dans ta démarche — écrire pour soi, avec liberté et conviction.
A tes succès d’écriture
Écrire pour soi, c’est comme parler à soi même, sans que personne n’écoute. Écrire pour soi, c’est faire un cadeau pour soi même. Écrire pour soi, c’est vivre librement, sans contrainte pour soi même. C’est une liberté de s’évader sans être suivi. Le texte qui en résulte, te rappellera, jour, qui tu étais, le ressenti, les émotions. Et tu te diras, ah si j’avais été publié. Peut être que se sera le seul héritage pour les tiens.
Alors, osons écrire pour nous même, à nous même.
Exactement ! Et quel plaisir de s’offrir ses propres mots en cadeau