Le périple new-yorkais à la rencontre des écrivains américains s’achève à Greenwich Village avec Jay McInerney.

Quelques mots à propos Jay McInerney

De son nom complet John Barrett McInerney. Jr, Jay McInerney est né en 1955 à Hartford (Connecticut).

Jay McInerney a étudié l’art d’écrire avec Raymond Carver (quelle chance !) et travaillé comme correcteur au magazine The New Yorker, comme le personnage principal de son premier roman, Journal d’un oiseau de nuit (1984).

Avec ce roman, Jay Mc Inerney impose un ton grinçant et désabusé. Un récit culte, symptomatique des années 1980 aux États-Unis dans lequel l’auteur offre une vision désenchantée de la jeunesse dorée new-yorkaise. États d’âme caustiques et coke se croisent dans la pénombre des night-clubs de Manhattan.

Bret Easton Ellis et McInerney deviennent dès lors les fers de lance d’un nouveau groupe littéraire, le Brat Pack.

Pendant quelques années, McInerney éprouve les plus grandes difficultés à se défaire de l’image véhiculée par le Journal d’un oiseau de nuit, assimilé par la plupart des médias comme une autobiographie déguisée.

Mais il poursuit son œuvre mordante et satirique. Ainsi, dans Trente ans et des poussières, même si les questions existentielles passent au second plan, il brosse un portrait vitriolé du monde actuel, artificiel et sans âme. Il dresse le même  constat dans ses romans Le dernier des Savage et Glamour attitude.

Dans La Belle vie (2007), McInerney retrouve ses personnages de Trente ans et des poussières, la veille du 11 septembre 2001. Le roman a les attentats pour toile de fond. . Mc Inerney décrit ce qui se passe lorsque l’onde de choc vient percuter des millions de destins.

Personnellement j’ai adoré ces deux livres et particulièrement La belle Vie livre, un roman brillant que je vous recommande.

Je vous laisse en compagnie de Jay McInerney et de François Busnel (vidéo 7’37) :

À bientôt

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