Après de longs mois de travail, votre roman est terminé et pour le publier, vous choisissez l’autoédition…

Quelles sont vos obligations vis-à-vis des services fiscaux ?

 

(Dans cet article, j’évoque le cas de la France, je ne connais pas les règles fiscales des autres pays).

Dans un premier temps, vous trouvez inutiles de déclarer officiellement votre activité d’auteur. Même si vous êtes fier de votre livre, vous vous dites qu’il faut maintenant trouver les lecteurs et que la fortune n’est pas pour tout de suite. Alors pourquoi vous lancer dans des démarches pour des gains de quelques centaines d’euros.

Sachez qu’en théorie, les services fiscaux n’offrent aucune tolérance. Que vous gagnez 100 euros, 1000 ou 10 000 euros, vous devez déclarer votre activité !

Cependant, dans la pratique, les services fiscaux ne mandateront certainement pas un inspecteur pour éplucher vos comptes si vous avez vendu 50 exemplaires à 19 euros ! À mon sens, l’inspecteur a quand mieux à ferrer.

Alors si vous vous publiez votre livre juste pour connaître un peu « la frénésie de la gloire », ne paniquez pas. Et si vos ventes restent modérées, il vous suffit d’ajouter les gains perçus par la vente de votre livre sur votre déclaration d’impôt. Entre nous, je doute que vous ayez des problèmes même si dans l’absolu, vous n’êtes pas en règle.

 

Mais si les ventes explosent…

 

D’abord, j’en serai vraiment ravie pour vous, mais dans ce cas, ne tardez pas à déclarer officiellement votre activité d’auteur :

  • Être en règle vis-à-vis de l’État vous rendra plus serein. Et surtout, vous garderez les idées claires et libres pour continuer de promouvoir votre livre.
  • pouvoir émettre des factures
Alors, comment déclarer officiellement votre activité d’auteur ?

 

La solution la plus simple à mettre en place et à gérer reste le statut d’autoentrepreneur.

 

Le statut d’autoentrepreneur

 

C’est à mon sens et d’une façon générale, le statut le plus adapté pour un autoéditeur.

Les formalités sont très simples.

Avec ce statut vous pourrez vendre jusqu’à plusieurs milliers de livres dans l’année.
Et si vous ne savez pas quel statut choisir, je vous conseille d’opter pour celui-là !

 

Pour vous déclarer, allez sur le site officiel :

http://www.lautoentrepreneur.fr/

 

Prenez le temps de découvrir ce site, il est très complet. Une FAQ répondra à toutes les questions que vous pouvez vous poser.

En tant qu’auteur autoédité, déclarez « Édition de livres » pour activité principale.
Maintenant si vous vendez plus de 5000 livres, le régime de l’autoentrepreneur sera inadapté.

Quelle sont les autres solutions ?

 

Pour un auteur qui vend beaucoup de livres sur l’année, le régime de l’autoentrepreneur devient inadapté. Je rappelle que pour 2015, le seuil de chiffre d’affaires du régime de l’autoentrepreneur est fixé à 32 900 €.

 

Quelles solutions existe-t-il ?

 

Celle que je conseille consiste à créer une association ou une entreprise commerciale (SARL, SAS…) qui publie le livre et reverse à l’auteur des droits d’auteur. Les droits d’auteur sont soumis à un régime fiscal bien particulier, plus favorable que les revenus commerciaux ou non commerciaux.

Le problème de cette solution est que la gestion de la société nécessite de se faire conseiller par un comptable et de procéder à toutes les déclarations obligatoires, comme n’importe quelle entreprise (TVA, taxe foncière, impôt sur les sociétés, etc.. ).

Cette solution est donc intéressante si et seulement si vous vendez plusieurs milliers de livres par an. Ce que je vous souhaite bien évidemment !

 

À vos succès d’écriture…

 

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