Finies-les-vacancesMe revoilà ! Vous êtes nombreux à vous impatienter, si pressés de me retrouver. C’est touchant ! Merci pour vos mails. Si mes réponses ont parfois tardé, je m’excuse, mais je n’ai pas toujours eu de connexion internet au cours de mes vacances.

 

 

 

 

 

Quelques mots à propos du blog

 

Malgré une pause, les fréquentations d’Aproposdecriture n’ont pas chuté du tout. Mieux, elles ont augmenté. Alors, bienvenue aux nouveaux abonnés. Vous avez été nombreux en juillet et en août. N’hésitez pas à intervenir dans les commentaires. Aproposdecriture doit être un terrain d’échanges !

Dès aujourd’hui, je reprends le rythme de parution, soit deux articles par semaine. Je continue de travailler sur une formation à l’écriture que vous êtes de plus en plus nombreux à me réclamer… Je sais, ça traîne… mais je vais augmenter ma cadence de travail pour venir à bout du contenu dense et ambitieux. Je dois vous avouer que je pensais trouver du temps et être disponible en rentrant de vacances et depuis le début de la semaine (j’ai repris mon activité le 25 août), mon activité de biographe s’affole.

Quelques mots à propos de mes lectures

 

En juillet, dans un article, j’avais donné quelques titres de bouquins que j’envisageais de lire au cours de l’été. Bizarrement, je n’ai pas forcément lu ce qui était prévu. Voilà les livres qui m’ont marquée.

Le liseur du 6h27… Avec tout le respect que je dois à Jean-Paul Didierlaurent, l’auteur… je n’ai pas accroché. J’ai abandonné le livre au bout de 30 pages sans réussir à entrer dans cette histoire. C’est bien écrit, mais je n’ai pas pu. Tous les goûts sont dans la nature. Heureusement !

En revanche j’ai beaucoup apprécié le livre de Pierre Rabhi, Du Sahara aux Cévennes : Itinéraire d’un homme au service de la Terre-Mère.

C’est une autobiographie et un joli recueil de pensées sur notre monde. Pierre Rabhi est un esprit libre qui décide de ne pas suivre le chemin tracé par la société. C’est bien écrit. J’ai savouré.

Ensuite, j’ai lu Manuel d’écriture et de survie de Martin Page. Le livre est constitué d’une soixantaine de lettres, parfois brèves ou très brèves. Des lettres ? Oui. Des échanges avec une correspondante qui pourrait être chacun d’entre nous, confronté à notre passion de l’écriture.

En une soixantaine de lettres, nous voyons défiler tous les paramètres du « métier » d’écrivain : le nègre, le premier jet, le plagiat, le physique, les rêves, les refus, la traduction, la table, le journal, la mort, la ponctuation…

Lettre après lettre, Martin Page écrit un pastiche malicieux de l’écrivain artisan qui paie chaque jour son écot de sueur sans jamais perdre de vue le plaisir d’écrire. Un recueil qui s’affiche comme un remède contre l’aigreur, un encouragement à la liberté pour tracer son chemin, faire ce que l’on aime en se méfiant des idées toutes faites. J’ai aimé !

J’ai aussi lu Monsieur le commandant de Romain Slocombe. Un livre terrible.

L’auteur se met dans la peau de Paul-Jean Husson. Un écrivain bien né, grand bourgeois, héros de la Première Guerre mondiale (il a perdu un bras au front), auteur de livres prisés du public et loués par la critique, siégeant à l’Académie française et à l’Académie Goncourt.

Paul-Jean Husson a un fils, violoniste. Un jour, ce dernier lui présente celle qui deviendra sa femme, une jeune comédienne Allemande connue dans son pays sous le nom d’Elsie Berger.

Les années passent. De l’autre côté du Rhin, Hitler arrive au pouvoir ; Husson s’enflamme. Lorsque la guerre éclate, le fils Husson part pour Londres, laissant sa femme auprès de son père qui en tombe éperdument amoureux. Il découvre rapidement que sa belle-fille est juive.

Partagé entre son antisémitisme viscéral et cet amour interdit, il assistera, impuissant, à la mort accidentelle de sa fille puis à celle de sa femme, et enfin à la capitulation de son pays, en juin 1940. Pétainiste convaincu, Husson décide de partir sur les routes de l’exode en compagnie de celle qu’il ne cesse de désirer.

Paul-Jean Husson raconte tout cela dans la lettre de dénonciation qu’il adresse à « Monsieur le Commandant ». Dès les premières lignes, nous savons de quoi il est question mais on reste en haleine du début à la fin. Du talent !

J’ai lu aussi quantité de magazines et vous laisse découvrir l’un de ceux qui qui m’a interpellée. Il est signé par Anne Bragance, écrivaine française et paru dans le Nouvel Observateur du 17 juillet 2014. Si vous souhaitez le lire, cliquez ici (PDF)

Enfin, j’ai lu les nouvelles des participants au concours et je vous en dis plus dans le prochain article…

 

J’espère que vous allez tous bien. Et que chacun a pu profiter un peu de l’été…

Avez-vous lu ? Écrit cet été ? Que vous inspire l’article du Nouvel Observateur ?
Dites-moi tout cela dans les commentaires.
 
À vos succès d’écriture…

 

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