Zemanta Related Posts ThumbnailÇa y est ! Vous avez récolté les photos et les documents qui agrémenteront le livre de votre histoire familiale. Il reste maintenant à se lancer dans l’écriture…

 

 

 

3 / Se lancer dans l’écriture

 

Un livre de famille peut raconter quelques années, mais aussi plusieurs générations. Aussi pour ne pas vous égarer, mieux vaut travailler méthodiquement.

La première des choses à faire : construire un plan !

D’abord, faites une liste des personnes que vous comptez évoquer.

Listez les anecdotes ou autres histoires qui sont liées à ces personnes. Il ne s’agit pas là de rédiger, mais juste d’établir une liste.

Listez les lieux dont vous voulez parler.

Lister les événements ou les faits dont vous voulez parler.

Puis établissez une trame. Noter les grandes lignes. Autrement dit, les chapitres. Puis les sous-chapitres et… ainsi de suite.

Le plan permet d’écrire avec cohérence et surtout de ne rien oublier. Il facilite votre travail d’écriture et aidera le lecteur à se mieux repérer.

 

Quelques idées de plan :

 

1/ le plan chronologique :

 

Comme son nom l’indique, il s’appuie sur la chronologie.

Ce genre de plan a l’avantage d’être assez facile à construire.

Il a l’inconvénient, si vous n’y prenez pas garde, de donner la sensation de faits qui s’enchaînent.

 

2 / Le plan générationnel :

 

Il est idéal pour les férus de généalogies. Chaque chapitre couvre une génération.

L’avantage c’est que le plan suit la structure de l’arbre généalogique.

L’inconvénient c’est que si vous manquez de rigueur vous pouvez faire des va-et-vient dans les filiations et le lecteur peut vite se trouver dérouté.

 

3  / Le plan patronymique :

 

Il s’agit ici de structurer son récit en fonction des noms. En général, on raisonne par branches : paternelle ou maternelle puis on affine.

L’avantage de ce type de plan c’est qu’il est facile de se repérer dans chaque lignée.

L’inconvénient, comme dans le plan générationnel, c’est qu’on peut être amené à des multiples renvois. Attention à la redondance !

 

4 / Le plan thématique :

 

Ce plan est plus audacieux. Il nécessite plus de maîtrise d’écriture. Ceci dit c’est une structure intéressante à traiter.

L’avantage, c’est l’intérêt de la structure.

L’inconvénient; c’est qu’il peut amener quantité de redites et donc nécessiter plus d’expérience d’écriture.

 

5 / Le plan géographique :

 

Ce type de plan est particulièrement adapté aux familles marquées par des origines diverses. On peut prendre des régions ou des pays pour bases de récit.

L’avantage de ce genre de plan c’est qu’il met bien en évidence la diversité des origines.

Son inconvénient, c’est qu’il nécessite une certaine maîtrise. On peut facilement se perdre parmi les membres de la famille et leurs multiples mouvements.

 

Voilà 5 idées de plan, mais il en existe tellement d’autres ! À vous de trouver celui qui sera le mieux adapté à l’histoire de votre famille.

 

Vous avez défini un plan… reste maintenant à vous lancer dans l’écriture !

Le plan sert de guide, mais il ne doit pas vous bloquer.

À chaque étape du plan, agrémentez votre récit de détail sur le niveau de vie, les habitudes, les traditions… Évoquez l’enfance, l’âge adulte et la parentalité. La vie est rythmée par les saisons et les fêtes auxquelles vient s’ajouter la Grande Histoire ou les spécificités de la région ou se déroule l’histoire. Et croyez-moi, il y a de quoi écrire !

Ensuite, fixez-vous des plages d’écriture. Notez-les sur un planning et respectez-les car si vous n’y veillez pas vous trouverez toujours plus urgent à faire. Et votre projet n’avancera pas.

Écrivez sans trop vous focaliser sur le style. Il sera toujours temps de retravailler votre texte.

Si vous n’avez pas l’habitude d’écrire. Appliquez juste ces 2 règles :

  • Écrivez court. Les phrases trop longues perdent auteurs et lecteurs !
  • Écrivez précis. Bannissez tant que possible les verbes comme faire, être, avoir.

 

Pour la typographie : utilisez ce livre : Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie Nationale

Pour la ponctuation : relisez cet article du blog

 

Un premier jet n’est jamais parfait. Une fois votre contenu terminé. Il faut y revenir. Et là, c’est le grand nettoyage. Il faut relire, tout éplucher et corriger !

Peut-être seriez-vous plus à l’aise sur papier. J’ai constaté qu’on laissait passer davantage de fautes à l’écran. Imprimez votre travail d’écriture. Et retravaillez-le.

Quand le gros du travail sera fait.Faites relire par une personne de votre entourage. Quelqu’un en qui vous avez confiance.

 

Si vous vous sentez perdu, vous pouvez aussi vous faire aider par un écrivain biographe (ou un écrivain privé). Si vous suivez ce blog, vous devez savoir que j’exerce ce métier d’écrivain biographe depuis maintenant dix ans. Ainsi je passe mes journées à écouter et à retranscrire les souvenirs des raconteurs. J’interviens à n’importe quelle étape du processus. Parfois même je reprends la main uniquement à l’étape 4  (la suivante).

 

4 / Mise en page et impression

 

Les formats des imprimeurs les plus adaptés seront

le format A 5 (15 x 21cm)

et le format roman (15 x 24 cm).

Je vous déconseille le format A4 vertical qui fera plus rapport que livre !

Certes la mise en page est plus difficile, mais je vous déconseille également les insertions d’images en milieu de livre. Rien de plus agaçant que de regarder des photos sans un texte en rapport. Enfin, c’est mon avis.

 

Utilisez les bons outils pour la mise en page et la confection de la couverture.

 

Si vous pensez ne pas vous en sortir. Mieux vaut déléguer le travail de mise en page et de maquette de couverture à un spécialiste. Vous aurez un meilleur résultat et surtout, vous garderez vos cheveux ! Car même si les traitements de texte offrent quantité de possibilités de mises en page, ils n’ont rien de commun avec les logiciels de PAO du type Indesign ou QuarkXpress. Seul le logiciel Scribus (gratuit) peut offrir une alternative intéressante. Un professionnel vous fera une couverture attirante et valorisera vraiment votre contenu.

 

Démarchez les imprimeurs :

 

N’hésitez pas à faire des devis. Demandez à l’imprimeur de faire figurer  les détails techniques de la confection de vos livres. Vous pourrez ainsi mieux comparer.

 

Comment l’imprimeur établit son tarif ?

 

Le coût sera fonction :

  • Du nombre d’exemplaires
  • Du nombre de pages (recto verso)
  • Du type d’impression (noir et blanc, couleur)
  • Du type de papier (bouffant, couché)
  • De son grammage
  • Du type de couverture (souple, rigide, avec ou sans rabats)
  • De sa finition (pelliculage brillant ou mat)

 

Sachez que le prix est dégressif avec la quantité

Un conseil : exigez un BAT (bon à tirer). C’est une épreuve avant impression définitive. S’il reste des erreurs, mieux vaut les corriger. Prenez le temps de bien revisiter cet exemplaire. Il faut tout vérifier. Le texte, les légendes des photos, la mise en page, le rendu des photos… Une fois que les livres seront imprimés, il sera trop tard !

Ensuite, armez-vous d’un peu patience. Votre travail est terminé, laissez faire l’imprimeur. Et quand vous tiendrez votre livre en main… quel bonheur ! Avec ce travail d’écriture, vous aurez le sentiment d’avoir vécu une très belle aventure.

 

J’espère vous avoir donné envie de vous lancer dans l’écriture de votre histoire familiale. C’est un beau cadeau que l’on fait aux autres, mais aussi à soi-même. Dans notre monde en perte de repères, savoir d’où l’on vient aidera toujours à mieux savoir où aller !

 

À vos succès d’écriture…

 

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