De nombreuses études démontrent que l’écriture est un moyen simple et efficace de réduire son stress mais pas seulement car l’écriture agit de multiples façons sur le cerveau et le corps en général.

 

 

Les vertus thérapeutiques de l’écriture

 

Les recherches scientifiques sur les vertus thérapeutiques de l’écriture ont commencé il y a plus de vingt-cinq ans.

James W. Pennebaker, professeur de psychologie de l’Université du Texas, mena une expérience. Il avait demandé à ses étudiants de se séparer en deux groupes. Au premier, il avait demandé d’écrire chaque jour pendant vingt minutes sur les pires événements de leur vie. Au deuxième, d’écrire le même temps, mais sur des événements insignifiants. Six semaines plus tard, tous les étudiants étaient soumis à des tests sanguins.

Ceux qui avaient écrit leurs traumatismes affichaient un net renforcement du système immunitaire… tous leurs marqueurs s’étaient nettement améliorés et leur bien-être psychique avait sensiblement augmenté, contrairement aux étudiants de l’autre groupe.

Cette étude américaine fut la première d’une longue série. James Pennebaker permit de donner à l’écriture des vertus insoupçonnées en apportant la preuve scientifique de son pouvoir de guérison non seulement mentale et émotionnelle, mais également physique.

D’autres recherches ont confirmé que noter ses pensées ou les événements importants de sa vie aide à dépasser les chocs de son existence. Et mieux, que l’écriture peut aider à évoluer et modifier ses comportements. En effet, s’autoriser à s’interroger sur sa timidité ou son manque de confiance est déjà une ouverture à une autre manière de se comporter. Quand on écrit, on commence l’exploration de soi-même, les blocages, les interdits, les transgressions inconscientes. Cela suffit pour déclencher la collaboration entre le conscient et l’inconscient.

Quelle forme d’écriture fait du bien ?

 

Il existe plusieurs formes d’écriture. Alors que certains s’évaderont et se réaliseront en développant des histoires ou des fictions, d’autres préféreront tenir un journal intime.

Ainsi pas une forme meilleure qu’une autre. Chaque personne étant différente, c’est elle qui sait ce qui lui convient le mieux. De nombreux paramètres entrent en jeu : l’âge, le contexte et l’attente de chacun. Tout dépend également de la personne et de son rapport à l’écriture. Mais dans tous les cas, l’écriture reste le moyen de développer et de libérer sa pensée, de communiquer avec les autres.

L’essentiel est de trouver celui avec lequel on se sent le mieux et qui nous apparaît le plus pratique et sans contrainte. Peu importe le support ou l’objectif, l’essentiel est de former les lettres, d’exprimer une idée, une pensée, de jouer avec les lettres, les sons… Écrire doit rester plaisant.

Alors à vos stylos et vos claviers, écrivez et portez-vous mieux !

Croyez-vous aux vertus thérapeutiques de l’écriture ?
Je suis curieuse de connaitre votre avis sur le sujet… La zone « commentaires » est à vous.

À vos succès d’écriture… (ou pour cet article)… À votre santé !

 

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