J’ai commencé à lire La chute des géants, premier tome de la dernière grande saga de Ken Follett, en trois tomes…

 

 

 

 

 

Le 1er tome : La chute des géants

Entre 1911 et 1924, de Washington à Saint-Pétersbourg, de Londres à Berlin, du fond des mines galloises aux antichambres du pouvoir : cinq familles – américaine, russe, allemande, anglaise et galloise – se croisent, s’aiment et se déchirent au rythme de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe.

 

 

Le 2e tome : L’hiver du monde

Ce deuxième volet raconte la vie de ces êtres au destin enchevêtré pour qui l’accession au pouvoir du IIIe Reich et les grands drames de la Seconde Guerre mondiale changeront le cours de leur vie pour le meilleur comme pour le pire.

 

 

Pour information, la sortie du 3e tome est annoncée pour septembre 2014.

 

Quand j’ai ouvert La Chute des géants, j’ai découvert 6 pages de présentation des personnages. Des personnages de fiction mais aussi des personnages historiques qui ont joué un certain rôle dans l’histoire.

Devant cette longue liste, j’ai failli refermer le livre avant même de le commencer. Mais heureusement, je ne l’ai pas fait et j’ai déjà dévoré une centaine de pages.

Grâce à la présentation du début, je garde une trace de tous les personnages qui ont été introduits, même si au bout de cent pages, l’histoire a déjà évoqué trois familles différentes et divers sites géographiques.

Follett n’est pas le seul auteur à charger ses histoires de personnages. JK Rowling en a fait une habitude. Quant à Tolstoï, son roman Guerre et Paix de presque 1600 pages n’en compte pas moins de 580 !

Guerre et paix est un phénomène unique dans la littérature mondiale qui jamais ne put être égalé. L’œuvre est à la fois une immense chronique historique, un roman psychologique, social et philosophique. Un de ces rares textes qu’on lit souvent comme une épreuve de résistance mais que l’on abandonne à mi-chemin ou que l’on expose comme un trophée dans sa bibliothèque.

Ce livre est certes très long, mais c’est le genre de livre qui vaut la peine d’être lu et relu avec attention.

Un conseil : notez les personnages ainsi que les relations qui les lient au fur et à mesure de votre lecture. Sans cela vous risquez de vous rendre compte à la page 200 que vous êtes complètement perdu, auquel cas il vous faudra reprendre au début, cette fois en prenant note consciencieusement.

Finalement, cette présentation des personnages de Ken Folett est une très bonne chose.

Alors si vous prévoyez d’écrire la prochaine trilogie, comment faire pour constituer une galerie de personnages sans perdre le lecteur à un moment ou un autre ?

 

Comment garder la maîtrise de vos personnages ?

 

Voici deux points à garder à l’esprit si vous vous lancez dans une saga avec beaucoup de personnages.

 

1. Ne pas présentez pas tout le monde à la fois

 

Êtes-vous déjà allé à une fête où vous ne connaissiez personne ?

Si l’on vous a présenté plusieurs personnes à la fois, il est facile d’imaginer que vous vous souvenez quasiment d’aucun nom le lendemain. Et encore, dans la vraie vie, vous avez au moins l’avantage de pouvoir reconnaître les visages. Dans la littérature, ce luxe n’existe pas.

Mais si vous présentez lentement vos personnages principaux, en forçant leur caractérisation, ils deviendront inoubliables. Une fois que vous finissez d’en faire connaître deux ou trois, il sera plus facile de se les rappeler plus loin dans l’histoire quand vous introduirez de nouveaux personnages.

C’est d’ailleurs cette méthode qu’utilise Ken Follett, dans sa dernière trilogie mais une méthode déjà utilisée dans Les Piliers de la Terre, saga romanesque sur fond de construction de cathédrales au XIIe siècle.

 

  • Le 1er tome commence par une succession de situations concernant les divers personnages de l’intrigue. Ces personnages, séparés et sans rapport apparaissent dans les premiers chapitres. Puis ils se rapprochent au fil des pages pour se rencontrer lors du dénouement final.
  • Pour amplifier et donner du suspense à cette convergence, Ken Folett modifie son découpage au fil du roman. Les premières scènes accordent un chapitre complet à chaque personnage, les dernières basculent de plus en plus fréquemment de personnage à personnage, exprimant l’accroissement de la tension de l’action.

 

2. Obligez le lecteur à s’attacher aux personnages

 

Si vous donnez à vos lecteurs une raison de s’attacher aux personnages de votre histoire, ils se souviendront d’eux plus facilement.

Sachez que s’attacher à un personnage n’est pas nécessairement la même chose « qu’aimer » un personnage.

Les « méchants » ne sont généralement pas les personnages les plus attachants, mais ils sont souvent ceux dont on se souvient le mieux, car ils jouent un rôle très particulier dans l’histoire.

L’objectif est donc de rendre les personnages principaux inoubliables. Pour cela, assurez-vous de bien leur donner les traits et les apparences qui les rendront mémorables. Révélez la psychologie des personnages, tant par leurs actions que par leurs monologues intérieurs et l’amplitude de leurs sentiments.

 

Qu’en pensez-vous ? Comment gérez-vous votre liste de personnages ?

À vos succès d’écriture…

 
 

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