Découvrons le 11e épisode de la série « L’Alchimie du roman, « le Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley.

 

 

 

 

Cette fois Jean-Philippe Depotte analyse :

 

Le Meilleur des mondes

 

À propos d’Aldous Huxley

 

Écrivain britannique, Aldous Leonard Huxley, né le 26 juillet 1894 à Godalming (Royaume-Uni), meurt le 22 novembre 1963 à Los Angeles (États-Unis).

Surtout connu du grand public pour son roman Le Meilleur des mondes, il a aussi écrit quelques nouvelles, de la poésie, des récits de voyage et des scénarios de film. Mais dans toute son œuvre, il a développé une vision très particulière de l’évolution de la technique et de la société, de la question des états de conscience et de la psychologie humaine.

À partir de 1945, ses écrits sont fortement influencés par le mysticisme et ses expériences hallucinatoires avec la mescaline, que lui fait connaître Humphry Osmond, son ami psychiatre, en 1953.

Huxley a été un des premiers à faire l’expérience des drogues psychédéliques sur lui-même, dans une quête d’illumination. Huxley raconte ses expériences psychédéliques dans les essais : Les Portes de la perception et Le Ciel et l’Enfer.

Par ses expériences, Huxley ne cherchait pas seulement une exaltation indéterminée, mystérieuse, et individuelle, mais cherchait plutôt à atteindre ce qu’il appelait la « philosophie éternelle ».

 

Le Meilleur des Mondes, Aldous Huxley

 

Le Meilleur des Mondes est une dystopie.

 

Qu’est ce que la dystopie ?

 

Ce sous-genre littéraire de la science-fiction est apparu au milieu du XXème siècle avec la parution du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley (1932), 1984 de George Orwell (1949), ou encore Ravage de René Barjavel (1943).

La dystopie s’oppose à l’utopie. Les auteurs du genre s’inspirent des craintes et des bouleversements de notre époque, exagèrent la réalité, imaginent un futur très sombre, alertent sur l’inconscience des hommes. Ils dénoncent l’oppression des individus par des moyens militaires, scientifiques ou psychologiques, la privation des droits fondamentaux comme la liberté et le bonheur.

Depuis les années 2000, on note un renouveau de la dystopie dans les romans de science-fiction jeunesse. Les héros, adolescents, sont confrontés au doute et à la peur dans un monde hostile. Ils luttent pour survivre ou pour reconstruire le monde que les adultes n’ont pas su préserver par le passé. Ils font preuve de courage, de loyauté, de solidarité, d’entraide, de sacrifice. Ils luttent contre l’injustice, la manipulation, la dictature. L’amitié et l’amour les aident souvent à surmonter les épreuves.

 

Jean-Philippe Depotte analyse le roman selon quatre éléments :

 

  • L’Eau, c’est le Style.

C’est la plume de l’écrivain, la poésie, la beauté du langage et le simple plaisir de lire de belles phrases.

 

  • L’Air, c’est la Fiction.

C’est l’invention, qui prend deux formes, en général : l’intrigue (l’histoire que l’on raconte) et les personnages.

 

  • La Terre, c’est le Milieu que décrit le roman.

C’est une époque ou c’est un lieu. C’est ce qu’apprend le lecteur sur la réalité que décrit le roman.

 

  • Enfin le Feu, c’est le Message.

C’est la raison pour laquelle l’auteur a écrit son roman. C’est le message qu’il a voulu transmettre à son lecteur. Une philosophie, une morale ou, simplement, un sentiment, une impression.

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Je vous laisse découvrir cette nouvelle vidéo (Alchimie d’un Roman, épisode 11 – 10’24).

 

 

 

À vos succès d’écriture…

 

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