Cet article répond à tous vos mails montrant des signes de découragement…

 

 

 

 

Quand on se lance dans un projet d’écriture, les questions ne manquent pas.

Que faire si l’inspiration ne vient pas ?

Comment éviter que mon histoire s’écroule ?

Comment garder la motivation ?

Comment trouver du temps pour écrire ?

… Ou pire, mon roman sera-t-il édité ?

 

Comment développer un état d’esprit gagnant pour écrire sans se décourager et se mettre une pression inutile ?

Voilà quelques pistes :

3 clés pour garder un esprit gagnant :

 

N’écrivez pas pour être édité !

 

Cela semble contre-intuitif, car vous écrivez certainement pour être édité. Malheureusement, à force de trop le vouloir, on fait monter la pression et on engendre des blocages qui se révèlent souvent fatals et peu propices à un projet d’écriture.

Être édité, ce n’est pas comme compétition sportive où vous pouvez voir le score au fur et à mesure et ajuster le tir. Vous n’avez aucune possibilité de savoir à l’avance comment les éditeurs recevront votre roman.

Ainsi, la seule chose sur laquelle vous pouvez agir, c’est de progresser et d’écrire mieux que la fois d’avant. Autrement dit, en continuant de travailler, votre nouvelle histoire sera forcément meilleure que la précédente. Alors, concentrez-vous sur les choses que vous pouvez contrôler, pas sur le reste !

 

Ne visez pas la perfection au premier jet. Préparez-vous à réviser et à améliorer votre manuscrit

 

Les premières fois que j’ai partagé mes histoires à des lecteurs, je ne m’attendais pas à changer beaucoup de choses. Une virgule par ici, une phrase par là. J’avais déjà tellement bossé sur mon texte… Que pouvais-je faire de plus ?

Mais quand j’ai eu les premiers retours, j’ai paniqué. Après un temps à soigner mon ego, j’ai écouté et entendu les remarques. Si certaines m’ont étonnée, force est de constater qu’après quelques modifications dans l’intrigue, les personnages ou autres, les histoires ont pris plus de puissance que je n’aurais pu l’imaginer. J’avais pourtant visé la perfection et je m’étais si  souvent arrachée les cheveux, je m’étais épuisée à faire mieux que bien.

Alors, cessez d’être perfectionniste. Votre perfection n’est pas celle des autres. Partagez vos écrits. Écoutez les remarques des lecteurs. Ne tentez même pas de justifier, d’expliquer. Si les lecteurs relèvent des défauts et notent les mêmes incohérences, légèretés ou autres… Écoutez-les ! Leurs remarques pointent souvent les faiblesses de votre intrigue, vos personnages, et de votre roman en général.

Ne voyez pas l’envoi de votre roman aux éditeurs comme la fin du voyage

 

Après avoir mis tant d’énergie dans votre roman, l’envoi aux éditeurs peut sonner le coup d’arrêt de votre écriture. Je veux dire par là qu’après un si gros travail, on peut être tenté de ne pas écrire… voire de ne plus écrire. Le problème, c’est que vous allez perdre le rythme et les bons réflexes et la remise en marche sera plus compliquée.

Alors dès que vous avez fini un roman, octroyez-vous un court temps de repos et commencez une nouvelle histoire pour bien profitez de votre dernière expérience et améliorer votre nouvelle façon de faire, de construire, d’écrire, mais aussi de vous organiser et de gérer votre temps d’écriture !

 

À vos succès d’écriture…

 

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