Marcel Proust : une vie d’écrivain

Cette semaine, en rangeant ma bibliothèque, je suis tombée sur le livre Un été d’écrivains de la collection Librio. Il s’agit d’une compilation d’entretiens d’écrivains réalisés par Brigitte Kernel à Radio France. Debout devant ma bibliothèque, j’ai dévoré le recueil et en le fermant, j’ai pensé au blog et à ce que je pourrai partager avec vous.

Ainsi s’ouvre Vie d’écrivains, une rubrique qui présente un auteur, sa vie, son œuvre, sa façon de travailler, ce qu’il l’a inspiré… Une autre façon d’entrer dans le monde de l’écriture, de découvrir ou redécouvrir un auteur. J’espère que vous apprécierez.

Pour commencer, j’ai choisi Marcel Proust (1871-1922). Pourquoi ? Parce que je suis une admiratrice de l’auteur et de son œuvre.

À la recherche du temps perdu, ce sont 7 volumes, des milliers de pages, deux cents personnes, qui reviennent d’un livre à l’autre. Une suite romanesque dont les héros sont le temps et la mémoire. Mais Proust, c’est surtout un style composé de phrases souvent longues, pareilles à une respiration dans laquelle on « s’embarque » pour ne jamais sortir.

Voilà le premier volet d’une série de quatre vidéo :

J’espère que vous avez apprécié… À bientôt pour le deuxième volet
Dites-moi si cette vidéo vous a plu dans les commentaires.

Pourquoi écrivez-vous ?

Pourquoi écrivez-vous ?

…Cette question, le magazine Libération l’avait posée à 400 écrivains du monde entier pour leur numéro spécial Salon du Livre en 1985.

Voilà un florilège des réponses d’auteurs glanées ça et là :

Samuel Beckett, « Bon qu’à ça. »

Blaise Cendras : « Parce que. »

Max Jacob, « Pour mieux écrire. »

Charles Bukowski, « Si je savais pourquoi j’écris, je n’en serais sûrement plus capable. »

Alberto Moravia, « J’écris pour savoir pourquoi j’écris. »

Georges Simenon, « j’écris parce que j’ai dès mon enfance éprouvé le besoin de m’exprimer et que je ressens un malaise quand je ne le fais pas. »

Frédéric Vitoux, « Peut-être pour être aimé. On écrit pour soi et si on décide de publier, de livrer ce qu’on écrit aux autres, c’est au fond pour trahir ce besoin de dire « aimez-moi. »

(suite…)